Selon une étude récente, si les seniors aiment la voiture, les générations plus jeunes ont tendance à beaucoup moins l’apprécier. La faute à qui ? Pas seulement aux pouvoirs publics. Les constructeurs ont leur part de responsabilité et pourraient bien être en train de se tirer une balle dans le pneu.
Sans surprise, toutes les aides à l'achat des voitures écolo vont être sévèrement rabotées l'an prochain.
L'INFO DU JOUR - Après les spéculations vient l'heure de la conclusion. Les grandes dispositions du budget 2025 sont désormais connues et, comme on le soupçonnait, l'aide à l'achat d'une voiture électrique devrait baisser et le malus appliqué aux thermiques va augmenter.
L'INFO DU JOUR - Selon le syndicat Mobilians, les effets du durcissement du malus attendu dans le budget 2025 pourraient toucher 44% des voitures neuves l'an prochain et 80% en 2027. Un malus qui n'est plus vraiment une incitation à rouler plus vert, mais une nouvelle taxe sur l'automobile. Une façon de ressusciter cette bonne vieille vignette.
Mise en place d’un bonus écolo, baisse du même bonus, leasing social instauré avec les flonflons qui s’imposent, avant un arrêt brutal et, peut-être une mise à mort définitive. Les mesures publiques en faveur de l’automobile coupent le moteur industriel, le redémarrent et sont devenues les variables d’ajustement d’un budget vacillant ou des avis des uns contre les autres, à Paris comme à Bruxelles.
L'INFO DU JOUR. En dépit de difficultés conjoncturelles passagères, rien n'empêchera le décollage de la voiture électrique. Voici pourquoi.
Les premières esquisses du budget 2025 pourraient bien raboter un peu plus encore les aides à la voiture électrique, que ce soit au niveau de celles destinées aux plus modestes comme du bonus réservé à l’achat d'une voiture électrique.
l'INFO DU JOUR - La nouvelle norme CAFE (Corporate Average Fuel Economy) doit entrer en vigueur dès l’an prochain. Les constructeurs pensaient pouvoir respecter cette réglementation, qui exige des émissions moyennes des autos à 81 g, grâce aux électriques censées compenser les émissions de leurs thermiques. Mais la chute des ventes des autos à watts pourrait leur coûter des milliards d’amendes.
Selon une étude du cabinet McKinsey, un peu moins d'un tiers des automobilistes passés à l'électrique dans 15 pays du monde souhaitent revenir au thermique. En cause : le manque d'infrastructures, le peu d'autonomie et le prix des autos. Mais ce taux de rejet est un peu inférieur en Europe.
Avec le recul des Verts aux élections européennes, un probable changement de majorité politique en France et la guerre douanière avec la Chine, l’avenir de la voiture électrique peut sembler compromis. Mais la politique ne fera pas tout…