Si la situation n’était pas aussi grave, Volkswagen pourrait s’amuser d’une situation qui l’oblige encore et toujours à faire face à son action coupable sur les moteurs diesels sortis de ses usines. En ce moment, le groupe est convoqué par des parlementaires, des cours de justice et des enquêteurs qui lui demandent comment il a pu en arriver là. Une série « audition » pourrait donc égayer la gamme. Mais le moment n’est pas à rire. Surtout quand l’ex-patron Martin Winterkorn jure n’avoir jamais rien su d’un trucage qui a créé un nouveau terme : dieselgate.
Volkswagen travaille dur pour limiter les dégâts de ses errements à propos d’un logiciel truquer sciemment posé sur ses véhicules diesels pour les rendre vertueux face aux normes antipollution. Une tricherie qui touche 11 millions de ses modèles de par le monde et un scandale qui a abonné le constructeur à la chronique juridique de la planète. Quant au client victime, tout dépend de quel côté de l’Atlantique il est. Aux États-Unis, il est indemnisé, mais en Europe il est ignoré. Peut-être plus pour longtemps, car les Allemands se rebiffent.
On pensait l’affaire filmée après un quitus donné par la Commission Européenne. Un accord arraché le mois dernier par un gouvernement allemand désireux d’imposer un système de péage automobile pour les étrangers arpentant les routes. Mais au vu des réactions des voisins, il semblerait que l’épilogue ne soit pas si évident.
Las de voir que les constructeurs allemands ne se bougent pas pour proposer des véhicules électriques dignes d'être conduits sur d'assez grandes distances, le ministre allemand de l'Environnement a fait un choix protestataire et symbolique en achetant une Tesla Model S. C'est un peu comme si Ségolène Royal décidait de rouler en Volkswagen e-Golf.
L’attentat de Berlin a rappelé dans son effroyable mode opératoire celui de Nice. Un camion propulsé dans la foule pour écraser un maximum de monde. En Allemagne, le poids lourd était plus effrayant encore qu’en France. Et pourtant, il a fait bien moins de victimes. La raison ? La conduite assistée qui a même fini par neutraliser le véhicule que le terroriste avait transformé en arme.
Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin, mais, c'est peut-être la fin du commencement disait l’autre à une période plus troublée. Une vue d’esprit qui pourrait bien être appliquée à cet événement dans un monde industriel et commercial dominé par une constante : la victoire de l’Allemagne sur la France. Sauf que là, les tricolores ont dominé leurs voisins d’outre-Rhin au point qu’ils ont été contraints de fermer une usine sous la pression de la concurrence française.
Le drame qui s’est déroulé en Allemagne et plus particulièrement à Berlin, touché en plein cœur après un attentat revendiqué qui a ravagé son marché de Noël, a suscité émoi et marque de solidarité. Mais à trop vouloir bien faire ou suivre le mouvement, on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Ainsi est-ce le cas de notre Sécurité routière qui a manifesté son affection aux victimes de cet effroyable carnage causé par un poids-lourd. Un camion qui, associé au slogan de la cause, crée un malaise.
On dit que le futur de l’automobile passe par l’énergie électrique et la capacité technique du véhicule à se montrer autonome. Mais l’Allemagne voit encore plus loin. Nos voisins d’outre-Rhin pensent ainsi que l’on peut parier sur la voiture hydrogène. À tel point que de 250 millions d’euros ont été débloqués pour accompagner cette filière.
Savez-vous quelle est la part de marché de la boîte automatique en France ? Quelles sont les finalistes pour le titre convoité de "Car of the Year 2017" ? Quelle somme il faudra bientôt payer pour rouler sur les autoroutes allemandes ? Non ? Alors séance de rattrapage avec notre résumé chiffré de la semaine.
Ce que l’on appelle le « dieselgate » au sujet d’un scandale initié par Volkswagen, qui a utilisé un boîtier truqué viciant les résultats sur les émissions polluantes des modèles de sa gamme, continue à produire ses effets collatéraux. La marque alimente les chroniques judiciaires de la planète et le reste des voitures de son groupe commence à subir les conséquences de la tricherie. Socialement, la facture sera payée par le salarié allemand de l’entreprise. Mais la classe politique aussi est dans le collimateur.