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Si on reste loin du retentissement qu'a le Dieselgate de Volkswagen, l'industrie automobile japonaise est dans la tourmente, avec une série de révélations embarrassantes. Il y a tout juste un mois, Nissan avouait que certaines de ses usines ont employé des méthodes de contrôle de pollution inappropriées.
La marque s'en était rendu compte après une enquête interne demandée par les autorités japonaises, car le constructeur avait déjà reconnu en 2017 que des personnes non-certifiées validaient des tests. Le ministère des Transports nippon ne s'est pas focalisé sur Nissan, il a demandé à l'ensemble du secteur de procéder à des vérifications.
Résultat, aujourd'hui, ce sont Mazda et Mitsubishi, mais aussi Yamaha du côté des deux roues, qui ont avoué des falsifications de contrôles de pollution. Si c'est comme pour Nissan, les mesures des consommations et d'émissions de rejets polluants n'ont pas été effectuées en suivant le protocole prescrit.
Aucun détail n'a toutefois été donné pour le moment. On ne connaît donc pas les modèles impactés et le nombre total de véhicules vendus avec des mesures pouvant être erronées. Il faut rappeler que les clients européens ne sont pour l'instant pas concernés.
Mise à jour - Mazda a donné quelques précisions. Dans un communiqué, il écrit : "sur 1472 véhicules testés conformément au cycle d’essais japonais JC08, des données de test comportant des tracés de vitesse erronés ont été observées dans 72 cas.". Il précise : "les résultats montrent l’absence d’incidence sur les chiffres de consommation et d'émissions fournis dans les spécifications techniques". Aucune erreur n'a été constatée avec le nouveau cycle de mesure WLTP.
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