2. Sur route : une vraie Jaguar
La Jaguar XF break reconduit toutes les motorisations et transmissions de la berline, à savoir des quatre cylindres essence et diesels, mais aussi un V6 dont les puissances culminent à 300 ch. Le quatre cylindres diesel 2.0 de notre essai n’est pas le plus discret ni le plus onctueux du marché, mais il compense par un couple musclé (500 Nm) qui offre une poussée constante et des reprises viriles. Les 240 ch sont tous présents et bien gérés par l’agréable boîte auto ZF à 8 rapports. A la pompe, le bilan est plutôt correct avec une moyenne de 8,9 l/100 km relevée durant notre test. Il faudra toutefois s’acquitter d’un malus de 2 773 € (153 g de CO2/km).
La présence d’une transmission intégrale de série rend la motricité optimale sur tous les revêtements, comme ici sur la neige. Pour autant, malheureusement chaussée de pneus été, la britannique n’a pas défié les lois de la nature. La particularité de ce break, ce sont ses suspensions arrière. Ces dernières sont ici pneumatiques et disposent d’un correcteur d’assiette qui permet de rester stable en virage lorsque la voiture est chargée ou qu’elle tracte une remorque (capacité de traction de 2 tonnes). Dommage, elle n’offre pas la possibilité de descendre la hauteur du véhicule à l’arrêt pour faciliter le chargement, comme chez Volvo par exemple avec la V90.
A la conduite, le break reprend les qualités de la berline avec une direction franche et précise, des appuis solides en courbe et une tenue de route très rassurante. Cette grande voyageuse, à l’aise sur les grands axes et les routes secondaires, délivre un niveau de confort digne de son blason, renforcé par une bonne insonorisation de l’habitacle. Attention toutefois, les premiers tours de roues nécessitent un temps d’adaptation compte tenu du gabarit XXL et de la faible surface vitrée. En ville particulièrent, cette XF Sportbrake n’évolue pas comme un poisson dans l’eau.
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