2. Sur route : du dynamisme à revendre
La Série 5 Touring sera disponible avec 6 moteurs. Trois essences (20i 184 ch, 30i 252 ch et 40i 340 ch) et trois diesels (20d 190 ch, 30d 265 ch et 40d 320 ch). On trouve donc des 4 et des 6 cylindres. Pour ces premiers tours de roues, nous avons opté pour l’une des motorisations qui sera la plus appréciée des gros rouleurs, à savoir le 30d. Développant 265 ch, ce 6 cylindres se remarque surtout par son énorme couple de 620 Nm disponible dès 2 000 tr/min. Avec de telles ressources, la Série 5 possède des reprises et des accélérations canon avec un 0 à 100 km/h abattu en 5,6 s, une valeur proche de certaines sportives. À la moindre sollicitation, le 30d répond présent. Du pur bonheur dû également à son association avec l’excellente boîte automatique à 8 rapports qui fait preuve de fluidité mais également de rapidité dans les passages de rapports. Cerise sur le gâteau, malgré le fait qu’il s’agisse d’un diesel, ce 30d n’émet pas une sonorité désagréable et il s’avère même plutôt frugal avec une consommation relevée sur notre essai aux environs de 9l/100 km malgré un relief montagneux.
Avoir un bon moteur, c’est bien. Mais si le châssis ne suit pas, cela ne sert à rien. Avec cette Série 5 pas de risque, elle est tout simplement bluffante. BMW a toujours eu la réputation de concevoir des modèles particulièrement dynamiques. Cette nouvelle génération de Série 5 Touring n’échappe à cette règle. Malgré un poids de 1 800 kg sur la balance, soit une centaine de plus que la berline, mais surtout une centaine de moins que l’ancienne génération, la Série 5 semble littéralement survoler la route en se montrant à l’aise sur tous les types de revêtements. Sur voies rapides, c’est son confort qui impressionne surtout quand votre modèle est doté des sièges ergonomiques et ce malgré la monte pneumatique 20 pouces et les suspensions sport. L’insonorisation est de tout premier plan et digne de berlines du segment supérieur. Mais le plus fort réside dans son agrément en courbes. Généralement, les véhicules de ce gabarit souffrent de mouvements de caisse et d’un manque de dynamisme. Ici, c’est tout le contraire. La transmission intégrale xDrive bien connue chez BMW, qui peut être couplée pour la première fois - en série sur la finition M-Sport ou en option - apporte de l’agilité et du dynamisme à revendre. Une impression renforcée par une direction ultra-précise qui permet de placer le train avant au millimètre près. Comme nous l’avions déjà affirmé lors de l’essai de la berline et c’est confirmé avec ce Touring, la Série 5 est La référence de la catégorie sur la route.
Tombés complétement sous le charme de cette Série 5, nous avons voulu savoir si la conduite semi-autonome était aussi performante que celle de Mercedes. La réponse est claire. Pour l’instant non ! La technologie utilisée par Mercedes est plus facile à utiliser mais surtout plus moderne. Ainsi, il suffit d’enclencher le clignotant pour que la Classe E dépasse ou retourne sur sa voie de circulation. Une fonction inconnue sur la Série 5 qui se « contente » seulement de gérer le trafic.
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