2. Sur la route : mêmes ingrédients, même recette ?

Comme d’autres groupes automobiles l’ont déjà démontré, quelques réglages suffisent parfois à donner un toucher de route différent à deux modèles qui utilisent pourtant massivement les mêmes éléments mécaniques. S’agissant de ces coréens, les différences restent toutefois minimes. Dans les deux cas, la tenue de route est au-dessous de tout soupçon mais la placidité demeure le maître-mot, s’agissant du comportement routier. Ainsi, la direction est assez peu informative et l’amortissement, un peu trop lâche, génère pas mal de roulis en courbe. Sportage comme Tucson demandent donc à être maniés avec douceur.

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Un paradoxe touche toutefois l’amortissement de nos ennemis du jour. Le Tucson se révèle ainsi encore plus pataud dans les courbes que son cousin. Malgré cela, il s’avère également un tantinet moins confortable.

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Au chapitre des performances, comme le laisse deviner la lecture des fiches techniques, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Avec une mécanique identique (1.6 T-GDI de 180 ch et moteur électrique de 60 ch, pour une puissance maximale combinée de 230 ch et 350 Nm de couple) et des poids très proches (1 649 kg à vide pour le Kia et 1 639 kg pour le Hyundai), l’inverse aurait été surprenant. Mais si accélérations et reprises garantissent agrément et sécurité en toutes circonstances, pas question d’en espérer, pour autant, des performances de sportives. Malgré les lignes dynamiques, le confort général, notamment acoustique, et la souplesse de fonctionnement prévalent largement. Menés en bon père de famille, le Sportage comme le Tucson profitent de ces réglages "zen" pour afficher une sobriété remarquable. Ainsi, dans un cas comme dans l’autre, nous sommes parvenus, durant notre essai, à passer sous la barre des 7 l/100 km sur un parcours mixte.