Comparatif vidéo – Jeep Compass 4xe VS Volkswagen Tiguan eHybrid : deux visions de l’écologie
Cedric Morancais , mis à jour
2. Sur la route : les gênes ne mentent pas
Américains et allemands ont des visions largement opposées de l’automobile. Il suffit de parcourir quelques kilomètres au volant de nos deux rivaux pour s’en convaincre et ce, bien que leurs fiches techniques affichent de nombreuses similitudes.
Le Compass n’est pas très porté sur le dynamisme de conduite. Ses pontées en régime sont des plus molles, au point que l’on imagine qu’une partie des 240 chevaux promis est restée à l’écurie. Les dépassements éclair, il ne connaît pas. Son truc à lui, c’est plutôt les longs trajets à allure paisible ou les centres-villes. Deux territoires où il peut mettre en avant l’un de ses meilleurs arguments, sa boîte automatique à 6 rapports. Cette transmission gomme, en effet, les passages de rapports. Autre point fort de cet américain, plus inattendu celui-ci, il se contente de très peu de sans-plomb. En usage mixte, comptez aux environs de 6 l/100 km et, avec le pied léger, il est même possible de titiller la barre des 5 l/100 km.
En face, le Tiguan avoue un appétit bien plus conséquent, notre essai s’étant soldé par une moyenne de 7,5 l/100 km. Reconnaissons tout de même que ce chiffre demeure raisonnable pour un SUV de 245 ch et affichant plus de 1 800 kg à vide. Cet appétit est sans doute le revers de la médaille, l’allemand étant bien plus à l’aise que son concurrent dans l’exercice des reprises. Quant à la réactivité de sa boîte à double embrayage, elle bluffe toujours autant.
En matière de comportement routier, les amateurs de précision pencheront sans réserve pour le Tiguan. Son châssis, d’une neutralité absolue, est garant d’un comportement routier au-dessus de tout soupçon. N’espérez tout de même enchaîner les épingles à vive allure, les règles de la physique s’appliquant aux Volkswagen comme à toute autre voiture. Au volant du Compass, un mot vient immédiatement à l’esprit : chewing-gum. La direction manque trop de consistance, ce qui pénalise les sensations de conduite. Les suspensions, un peu trop moelleuses, génèrent du roulis en courbe et un sentiment d’imprécision sur les routes en mauvais état et/ou à haute vitesse. Ces réglages sont tout de même payants au chapitre du confort, avec un amortissement qui efface la quasi-totalité des déformations du bitume et parvient même à faire oublier que les sièges sont un peu trop fermes. Le Tiguan s’y connaît également en matière d’assises dures. Sauf que lui n’a pas la délicatesse de les associer à une suspension tolérante. En bon SUV d’outre-Rhin, il préfère des amortisseurs un peu trop rigides et qui mettent les occupants en contact direct avec le bitume. Le client étant roi, la marque prévoit tout de même une solution pour gommer en grande partie ce caractère très (trop ?) rigide : l’amortissement piloté DCC, tout de même facturé 1 070 €.
Sur la route | Jeep Compass 4xe 240 ch S | Volkswagen Tiguan eHybrid 245 ch R-Line Exclusive |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Autonomie électrique : données constructeur (parcours mixte) | ||
Autonomie électrique : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Système de récupération d'énergie | ||
Note : | 12,8 /20 | 13,8 /20 |
Sécurité | Jeep Compass 4xe 240 ch S | Volkswagen Tiguan eHybrid 245 ch R-Line Exclusive |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 15,6 /20 |
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