2. Sur la route, le Ranger PHEV est puissant, performant et confortable…

Il est bien agréable à conduire ce Ranger hybride. La puissance est là et les performances sont au rendez-vous. La conduite est facile et simple, le passage d'une "motorisation" à une autre reste imperceptible ; les changements de rapports sont tout aussi discrets. À bord, le confort est de très haut niveau, supérieur à celui des thermiques, en partie grâce à la batterie installée sous la benne qui fait gagner de la souplesse. Confort des sièges aussi pour les passagers avant. C'est un peu moins vrai aux places arrière de ce double cabine avec des dossiers encore très droits. Le silence est à remarquer, et pas seulement en électrique, même si des bruits aérodynamiques se font entendre à mesure que la vitesse augmente.

La consommation annoncée par le constructeur est d'un peu plus de 3 litres aux 100 kilomètres avec des émissions de CO² de 70 g/km. Ces données ne valent que si l'on roule beaucoup en électrique, et donc que l'on recharge souvent la batterie. En usage classique, la consommation se situe entre 9,5 et 11,4 litres aux 100 km selon le constructeur, tandis que les émissions de CO² s'étalent entre 135 et 145 g/km. Au terme de notre essai, notre consommation s'est établie un peu en deçà des 10 litres.

En dehors des sentiers battus, le Ranger PHEV montre qu'il sait tout faire : grimper et descendre, franchir un gué, dominer les cailloux, la terre le sable… Et comme avec tous les Ranger, faire du tout-terrain ne présente pas de difficultés et ne nécessite aucune compétence particulière. C'est l'électronique embarqué le seul maître des terrains accidentés. Vous n'avez qu'à choisir le bon mode de conduite à l'aide de la molette, comme "glissant", "sable", "ornière" et la voiture fait (presque) tout, toute seule.
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