2. Sur la route : avantage aux anneaux
Même si les cylindrées sont identiques (1,5 l), les deux constructeurs ont choisi des architectures bien spécifiques. Audi a ainsi préféré un quatre cylindres avec désactivation des cylindres tandis que Mini a opté pour un trois cylindres. Dans le détail, on a 150 ch pour l’A1 contre 136 ch pour la Mini. Supériorité également pour l’allemande en termes de couple avec 20 Nm supplémentaires pour l’A1. Cela a forcément des conséquences sur les performances puisque l’A1 abat le 0 à 100 km/h en 7,7 s alors que la Mini demande 0,6 s de plus pour le même exercice. L’observation des fiches techniques de nos deux rivales donne l’avantage sans hésiter à l’Audi. Mais, quand on prend le volant, les choses s’inversent.
Ainsi, sur la route, la surprise provient de la Mini. Son 3 cylindres est plein de punch et particulièrement sympa à utiliser. Les reprises à bas régimes sont toniques et il ne rechigne pas à monter dans les tours. Cet agrément est également dû à la boîte de vitesses automatiques à 7 rapports qui fait preuve d’une belle réactivité et de fluidité. Le quatre cylindres d'Audi affiche un tempérament moins explosif, plus linéaire et donc nettement moins démonstratif. Point positif, ce moteur est moins gourmand que son homologue avec une consommation relevée de 7l/100 km lors de notre essai alors que la Mini réclame un litre de plus.
Le dynamisme de la Mini se ressent aussi au niveau de son comportement. Même si on est loin du « Go Kart Feeling » revendiqué par la marque, notre Mini s’avère plus sympa, plus joueuse que l’A1. La seconde génération de la citadine aux anneaux semble être rentrée dans le rang. Elle est ainsi moins vive, moins amusante que la première avec un comportement plus neutre. Souvent, le dynamisme se fait au détriment du confort. Ce n’est pas le cas de la Mini qui livre une prestation plus que convaincante. Même si l’amortissement est ferme, cela n’altère pas l’agrément des occupants, même si ceux-ci se sentiront un peu plus à l’étroit qu’à bord de l’Audi. Problème, ils devront composer avec une A1 nettement plus ferme en raison notamment des jantes 17 pouces, mais le principal reproche porte sur l’insonorisation, insuffisante que ce soit au niveau des bruits d’air et de roulement.
L’A1 peut sembler moins plaisante à conduire mais sa conception nettement plus récente lui permet de faire la différence en matière de sécurité active et passive avec par exemple un régulateur de vitesse adaptatif ou l’aide au maintien dans la voie, des équipements indisponibles sur la Mini qui permettent à Audi de remporter cette partie.
Classement partie route
1re: Audi A1
2e: Mini
Sur la route | Audi A1 35 TFSI S-Tronic S-Line | Mini 5 portes Cooper BVA Chili |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 13,8 /20 | 14 /20 |
Photos (45)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération