2. Sur la route : autonomie pour la Fiat, dynamisme pour la Honda
C’est essentiellement en territoire urbain que cette confrontation a eu lieu. Un terrain de jeu idéal pour nos deux petites puces électriques. Toutes deux affichent la douceur de fonctionnement et la vivacité inhérentes à ce type de véhicules. Direction légère, maniabilité et gabarits compacts permettent de facilement se faufiler dans le flot de la circulation. Le gabarit plus imposant de la Honda e ne l’empêche pas d’être ici la meilleure grâce à un rayon de braquage tout simplement ridicule (4,30 m) et surtout un excellent confort. Le niveau de filtration est même surprenant pour une si petite voiture chaussée des jantes de 17 pouces optionnelles.
Toutes deux proposent un mode de conduite à une seule pédale grâce à un freinage régénératif capable « d’arrêter » la voiture. Mais l’une comme l’autre souffre d’un arrêt trop brutal en fin de course. La 500e réalise d’énormes progrès par rapport une ancienne génération franchement inconfortable et imposant une position de conduite façon « tabouret ». Mais elle s’incline ici face à la nippone dont le bloc électrique plus musclé assure par ailleurs des démarrages et dépassements plus efficaces. Une version 136 ch qui questionne pour le coup sur la pertinence de la version 154 ch, au couple identique (315 Nm) et qui ne trouve son utilité qu’aux allures autoroutières. Un territoire dangereux pour ces électriques…
En dehors des remparts de la cité, Honda e et Fiat 500e n’ont pas démérité. Plutôt silencieuses (les bruits de roulement sont les plus présents) et sereines quand il s’agit de garder le cap, elles savent s’affranchir de – courtes – étapes autoroutières si nécessaire. Là encore, et malgré un poids conséquent pour sa taille (plus de 1 500 kg contre 1 300), la japonaise est la plus efficace, avec un châssis un peu moins sous-vireur (c’est une propulsion) et une direction plus consistante.
C’est au chapitre des consommations et de l’autonomie de la Honda e fait en revanche grise mine. Avec sa batterie à la capacité moindre et son homologation à seulement 220 km ne peuvent en faire une première voiture. À moins de ne jamais envisager de départ en week-end. En ville, les 200 km sont atteignables avec le pied droit léger quand la Fiat atteint sans souci les 260 km. Sur route c’est évidemment pire, la japonaise capitulant aux alentours des 100 km seulement (contre 170). La faute à une consommation très élevée lors de nos essais : près de 30 kWh/100 km sur autoroute pour la Honda. Un terrain qu’il vaut mieux fuir avec ses deux autos. En plus d’assurer un service très aléatoire selon les territoires, les bornes de recharge rapide Ionity facturent leur kWh à prix d’or. À 80 centimes le kWh, une Honda e facturera une vingtaine d’euros ses 100 km. Le budget carburant d’une grosse berline essence n’est pas loin…
Sur la route | Fiat 500e Icone Plus | Honda e 136 |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | -- | |
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 16,3 /20 | 16 /20 |
Sécurité | Fiat 500e Icone Plus | Honda e 136 |
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Crash-test (Euro Ncap) | -- | |
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 15,6 /20 |
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