Scooter Piaggio Beverly 125 : guêpe des villes
Le cyclo-scoot a le vent en poupe et Piaggio, maître en matière de deux roues des villes, ne pouvait demeurer loin de cette niche qui prend de l'importance. Avec le Beverly, Piaggio part brillamment à l'assaut d'Aprilia et de son très réussi Scarabéo.
Alors que le scooter s'impose de plus en plus comme l'outil idéal pour se déplacer en ville, la greffe de gros moteurs rapproche de façon toujours plus proche le scooter de la moto. En dehors des gros 400 ou 500 qui adoptent des solutions utilisées sur des motos, l'arrivée il y a quelques années des cyclo-scooters est une autre voie défrichée notamment par Aprilia et son Scarabéo. Depuis, l'idée qui semblait promise au flop a connu du succès et nombre de suiveurs s'embarquent dans l'aventure.
Monter des roues de motos sur une carrosserie de scooters a produit quelques clones, et bien qu'un peu à la traîne, Piaggio s'est lancé dans l'aventure muni de son savoir-faire unique.
Sur l'esthétique de ces engins hybrides, il conviendra à chacun de juger du croisement du scooter avec des roues de 16 pouces. Pour enrichir l'offre sur une formule qui a trouvé son public, Piaggio oppose un dessin fluide et nerveux face au néo-rétro Scarabéo. L'ensemble respire le sérieux en termes de qualité de fabrication et le Beverly enfonce le clou avec une dotation des plus riches.
Deux béquilles pour s'adapter à toutes les situations, un ordinateur de bord qui ne dépaysera pas les transfuges de l'automobile, un crochet et une prise pour charger son téléphone portable, voilà qui réjouira les adeptes d'un engin résolument placé sous le signe du pratique. On regrettera en revanche un coffre qui ne peut accueillir que deux demi-jet fabriqués par Piaggio. Pour palier ses absences, Piaggio propose donc un modèle GT, équipé entre autre de deux malles latérales de 21 litres et d'un top case de 34 litres. L'absence d'un pare-brise de série est aussi regrettable pour un scooter qui vise une clientèle surtout urbaine.
Sur la route, le Beverly 125 fait preuve de bonne volonté en termes de reprise. Vif et extrêmement maniable grâce à sa taille guêpe et ses roues de 16 pouces, le Beverly se joue de la circulation avec une facilité déconcertante. Les fous furieux du slalom trouveront dans ce cyclo-scooter un compagnon idéal, surtout dans la version light.
En revanche, sans être catastrophique, les amortisseurs qui favorisent cette tenue de route sont aussi peu avars en matière de trépidation. Circuler sur routes bosselées se montrent vite très fatiguant.
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