Route de nuit - Les pires voitures de James Bond
Bien sûr, 007 est à jamais lié à la mythique Aston Martin DB5. Mais parfois, les obligations de service forcent le célèbre agent à emprunter des modèles moins flamboyants.
Le nouveau James Bond, intitulé « Mourir peut attendre », est sorti en France le 6 octobre dernier, avec un retard d’un an et demi dû à la crise sanitaire. Les fans promettent d'être au rendez-vous, à en juger par les 29 millions de dollars rapportés durant le week-end dernier au seul Royaume-Uni, somme qui en fait le meilleur lancement de la série. Côté automobile, l’éternelle Aston Martin DB5 y tient un rôle important, de même que le Land Rover Defender.
Des véhicules valorisants, certes, mais il n’en demeure pas moins qu’au fil des vingt-quatre précédents volets de la saga, le célèbre agent secret a parfois recouru à des modèles peu en accord avec sa légende. Voici donc notre sélection des « pires » véhicules de 007.
Ford Mondeo - Casino Royale (2005)
Casino Royale est probablement le moins « bagnolard » de tous les James Bond. Passe encore que la poursuite en Aston Martin tourne court au bout de quelques virages, mais on comprend mal – hormis un arrangement avec Ford – ce qui justifie ces trop longues secondes durant lesquelles 007, tout juste arrivé aux Bahamas, circule au volant d’une banale Mondeo de location qu’il conduit comme en bon père de famille. Une séquence absolument insoutenable.
Renault 11 TXE - Dangereusement vôtre (1985)
Soyons clairs : si elle n’avait pas été mise en avant dans cette incroyable course-poursuite parisienne, au terme de laquelle elle continue de rouler bien que coupée en deux (et tant pis si le réservoir était à l’arrière !), jamais la Renault 11 ne serait entrée dans les mémoires. James Bond lui a apporté une notoriété totalement inespérée.
AMC Hornet - L’homme au pistolet d’or (1974)
L’AMC Hornet est l’archétype de la banale américaine des années 70. Pour autant, elle restera dans les mémoires pour cette incroyable cascade qui la voit pivoter de 360° sur elle-même en sautant par-dessus un pont effondré, après quoi elle retombe sur ses roues et reprend son chemin. On retiendra que la'exercice avait d'abord été simulé sur ordinateur, ce qui constituait une quasi- première à l’époque.
Tuk Tuk - Octopussy (1983)
Bond n’est que le passager de ce Tuk Tuk conduit de main de maître par son allié Vijay. Malgré le comportement routier erratique de l’engin, lequel fait un bruit de moto sportive et parvient même à rouler en wheeling, ils parviennent à se défaire des méchants qui eux ont embarqué à bord d’une Jeep.
Le tournage en Inde fut difficile, ainsi que l’avouera plus tard Roger Moore : « travailler dans de tels endroits a toujours été très difficile car Bond n'est pas censé transpirer. Les cheveux de Bond sont toujours parfaitement peignés, et il est toujours en smoking. J'étais épuisé à changer de chemise, afin de ne pas avoir l'air de transpirer. »
Buggy lunaire - Les diamants sont éternels (1971)
Certains éléments vieillissent mal, et il en va de cette poursuite tournée il y a 50 ans (et oui !) qui voit Bond, aux prises avec les hommes de mains de l’ignoble Blofeld, prendre les commandes d’un improbable buggy lunaire pour une poursuite en plein désert. C’est poussif des deux côtés, avec des méchants juchés sur des ATC (motos à trois roues) qui menacent de se renverser à chaque virage tout en faisant un bruit de mobylette trafiquée. En plus, il y a ce moment où le buggy perd une de ses roues…et la retrouve par miracle au plan d’après !
BMW Z3 Roadster – Goldeneye (1995)
Goldeneye marque l’irruption de BMW dans l’univers de Bond, et il était logique que James Bond prenne le volant de l'alors tout récent Z3. Mais POURQUOI avoir « puni » 007 en lui collant un modeste 1.9 à moteur 4 cylindres ?
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