Premier bilan pour le radar piéton
La Grande Motte est la première ville de France à avoir accueilli le radar piéton, qui vise à inciter les automobilistes à ralentir à l'approche d'un passage clouté. Le premier bilan tiré de cette expérience est positif selon les autorités. Mais il en coûtera tout de même 30 000 € l'unité pour les communes.
L'expérience dure depuis déjà plusieurs mois et les autorités se félicitent déjà des résultats. L'an dernier, la mairie de la Grande Motte a installé le premier radar piéton. Contrairement à ce que son nom laisse entendre, il s'agit surtout de réprimer... les automobilistes. Les caméras analysent en effet les mouvements des véhicules à l'approche d'un passage clouté.
Si un piéton souhaite s'engager et que le véhicule passe trop vite et refuse la priorité, un agent verbalisateur, qui détermine après-coup s'il y a lieu à verbaliser l'automobiliste. Ce n'est donc pas un flash direct qui commande l'envoie d'une amende comme un radar automatique pour la vitesse, mais plutôt un enregistreur qui demande par la suite l'analyse d'un policier.
Nos confrères de Médias du Sud ont interrogé certains passants et responsables de ce système pour tirer un premier bilan. Positif, semble-t-il, puisque le policier interrogé annonce une baisse des "infractions potentielles", divisées par trois. Pour le moment, ce radar test ne délivre pas de contraventions et n'a qu'un aspect pédagogique. Mais seulement pour l'instant...
Si certains saluent l'action d'un tel outil électronique, on se demande également si l'on ne pourrait pas, à l'inverse, tenter d'éduquer les piétons au comportement dangereux (qui traversent le nez rivé sur l'écran de smartphone, par exemple).
Quoi qu'il en soit, ce genre de radar est voué à se multiplier en France. Mais il en coûtera tout de même 30 000 € l'unité, soit le prix de dix radars pédagogiques.
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