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Pourquoi vous devez impérativement porter un casque à vélo électrique (étude)

Dans Pratique / Sécurité

Jérémy Fdida

Attention, voici le genre de sujet qui nécessite de dépasser le titre pour être compris. L’étude a été menée par l’hôpital universitaire de Zurich, entre 2009 et 2018. Les résultats montrent que les blessures des cyclistes en vélo électrique sont aussi graves que celles des motards. Voici pourquoi.

Pourquoi vous devez impérativement porter un casque à vélo électrique (étude)

L’étude a été menée sur une période de 9 ans (de 2009 et 2018). Elle a concerné 3292 patients victimes d’accidents à vélo à assistance électrique et traités dans l’hôpital en question. Et ce sont 1068 patients qui ont été retenus. Les résultats montrent que malgré le port du casque, les blessures restaient graves en vélo à assistance électrique (VAE), similaires à celles des motards équipés. La raison évoquée est l’âge plus élevé des utilisateurs de VAE chez qui les conséquences des chutes sont plus importantes.

Un protocole intéressant et précis

L’étude s’est portée sur les patients admis au service de traumatologie après avoir été impliqués dans un accident avec un vélo électrique, un vélo ou une moto et avoir subi une lésion cérébrale. L’idée était de voir si les blessures d’accidents en VAE étaient plus proches de celles engendrées par les accidents en vélo musculaire ou de celles générées par les accidents à moto.
Les patients qui ont été heurtés par un vélo ou un véhicule motorisé ont été exclus. Le groupe de vélos électriques comprenait à la fois les vélos électriques avec assistance motrice jusqu’à 25 km/h et les speedbikes, car il n’était pas possible de faire une distinction rétrospective entre ces deux types d’assistance sur la base de l’ensemble de données disponible. Dans le groupe des motos, les cyclomoteurs étaient inclus en plus des motos classiques.

Le facteur principal : l’âge

Le VAE a beaucoup de vertus, dont celles de motiver et permettre aux personnes plus âgées de pratiquer une activité physique. Car le VAE s’apparente à minima à de la marche lente et peut rapidement solliciter le palpitant comme une marche rapide, voir un pas de course. Avec un marché qui s’est étoffé et des modèles devenus très accessibles, beaucoup de retraités et de personnes âgées s’y sont mis. Forcément, il y a des chutes et forcément, elles peuvent être douloureuses pour cette typologie d’utilisateurs. Les blessures sont donc plus proches de celles des motards que des cyclistes musculaires. Il en ressort que les utilisateurs de vélos électriques sont souvent plus agés que les cyclistes utilisant un vélo musculaire. Seulement 17,4 % des patients de plus de 60 ans étaient représentés dans le groupe des vélos musculaires. Seulement 6,2 % des jeunes utilisaient un VAE. Au passage, la répartition hommes-femmes était équilibrée : 64,6 % des cyclistes en électrique étaient des hommes. Contre 89,3 % des motards.

Le casque sauve, mais…

Même avec le port du casque, ces cyclistes en électriques présentaient des blessures proches de celles des motards.
 
L’étude met en avant deux points importants :
 
–              Les blessures à la tête représentent jusqu’à 70 % des blessures potentiellement mortelles causées par les vélos. Plus particulièrement en VAE ;
–              Les chances pour les cyclistes en VAE ne portant pas de casque de subir une hémorragie intracrânienne dans un accident de la circulation sont multipliées par six.
 
L’étude a quantifié que 68,8 % des cyclistes en VAE portaient un casque contre 91,8 % des motards et seulement 33,8 % des cyclistes en musculaire. Ces derniers s’en sortent pourtant avec des blessures moins sévères à la tête. Mais n’oublions pas que les speedbikes, très présents en Allemagne, sont intégrés à la catégorie VAE. L’explication est principalement liée à l’âge, comme nous l’avons indiqué plus haut.

Quoiqu’il en soit, porter un casque ne peut pas faire de mal. Au pire, il sera gênant. Bien qu’une étude publiée il y a quelques temps indiquait que port du casque à vélo pouvait favoriser la prise de risque et donc les accidents. En cause, d’autres facteurs comme la récurrence des trajets à vélo qui augmentent statistiquement le risque d’accident. Mais les faits sont là : si impact à la tête il y a, alors le casque protège un minimum du traumatisme crânien. 

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