Paris : les loueurs de supercars dans le viseur de la Police
La justice a considéré que les entreprises qui proposaient la location de bolides dans les rues de Paris pratiquaient une vente à la sauvette. Trois d'entre elles ont eu une amende et ont eu des véhicules confisqués.

Si vous fréquentez les lieux touristiques de Paris, vous avez forcément vu ces bolides proposés à la location très courte durée. Généralement, il faut débourser moins de 100 € pour passer 20 à 30 minutes au volant d'une Ferrari, Lamborghini ou McLaren.
Mais la police parisienne veut mettre le holà à cette pratique. Une décision de justice rendue fin février leur a donné raison : pour trois sociétés, le juge a indiqué que la location directement sur le domaine public n'était pas légale, qualifiant même cela de vente à la sauvette. C'est la première fois qu'un tel verdict est rendu dans l'Hexagone. Les trois entreprises, détenues par une seule et même personne, ont été condamnées à 57 000 € d'amende. D'autres actions sont en cours.
De nombreux PV ont été distribués l'été dernier aux conducteurs, mais cela n'a pas calmé les ardeurs des loueurs. L'idée a donc été de s'attaquer à leur portefeuille en se basant sur un article du Code de commerce, qui indique que "la juridiction peut ordonner la confiscation des produits offerts à la vente et des biens ayant permis la vente des produits ou l’offre de services". Résultat, quatre véhicules des sociétés condamnées ont été saisis pour "exploitation à titre commercial du domaine public sans autorisation". Ceux qui fonctionnent avec des réservations en ligne ne sont donc pas concernés.
Une bonne nouvelle pour les riverains des rues concernées, les locations engendrant de nombreuses nuisances, entre la pollution sonore et la conduite dangereuse des conducteurs, pas vraiment enclins à rouler à 50 km/h au volant d'une Ferrari.
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