Il n'est ni plus ni moins que le grand ponte de la gestion sportive du groupe Piaggio, mais figurez-vous que de l'autre côté des Alpes, on le voit quand même dans l'ombre des négociations intenses, et de moins en moins discrètes, entre Honda et Jorge Lorenzo.
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Rien à faire, il n'y a rien eu à faire contre un Valentino Rossi certes menacé constamment par son excellent équipier Lorenzo mais qui a encore cette minuscule marge pour lui faire mordre la poussière, ne serait-ce que de quelques millièmes.
Si Stoner et Lorenzo ont pris un air détaché devant leur performance respective relevée à l'issue de la qualification pluvieuse du Grand Prix d'Allemagne, Valentino Rossi, lui, ne boudait pas son plaisir. Cette pole, il est allé la chercher puisque personne, apparemment, n'en voulait, à la suite d'un tour à la limite, à la fois de l'effort et du temps qui lui était imparti sur la piste.
Il s'est fait prendre sous le nez la position de pointe par son équipier lors d'une séance qualificative du Grand Prix d'Allemagne arrosée et particulièrement disputée, tout comme d'ailleurs ce championnat où chaque coup, donné et reçu, compte.
Il croyait bien avoir fait le plus difficile Jorge Lorenzo, soit signer le meilleur chrono à sept minutes de la fin d'une séance qualificative battue par la pluie quand, à quelques secondes du drapeau à damiers, Valentino Rossi lui a volé la vedette, en descendant qui plus est sous la barre des 1'33, le seul à en avoir été capable de tout le plateau Moto GP bien rincé.
La dernière libre du Moto GP s'est déroulée sur le sec et Jorge Lorenzo en a profité pour balayer tous les nuages noirs qui s'étaient amoncelés au-dessus de sa tête lors d'une première libre disputée sous un ciel pas moins chargé. L'Espagnol a claqué un joli chrono et pris la tête des opérations en étant le seul à tourner en dessous des 1'22.
Un Lorenzo bougon et chiffonné, un Stoner affaibli qui espère en la pluie, finalement, c'est bien Valentino Rossi qui, des trois protagonistes pour le titre 2009, était le plus serein à l'issue de la première journée au Sachsenring.
C'est un Lorenzo un tantinet agacé qui a remisé sa Yamaha à la fin d'une première séance d'essai du Grand Prix d'Allemagne disputée sur une piste séchante. Pas de quoi se lâcher dans ces conditions si propices à la faute, surtout lorsqu'on relève de blessures et que l'on n'est pas encore au mieux de sa forme.
Depuis quelques temps, André vous a informé des difficultés en vitesse de plusieurs structures, le Groupe Francisco Hermando laisse Sete Gibernau sur le carreau, le Team Milar Lucky Juegos abandonne, le Team Toth de Pasini toujours incertain et le retrait de Yamaha du championnat du monde Supersport pour 2010.
Ce n'est pas parce c'est la crise et que des écuries baissent le rideau qu'il ne faut pas déjà préparer la prochaine saison. Le mondial Superbike réfléchit donc à son nouveau calendrier en prospectant des pays, en enlevant d'autres, et en essayant de faire un calendrier rationnel pour gérer au mieux les coûteux déplacements d'outre-mer.
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