C'est l'une des premières initiatives du genre et elle nous vient des Etats-Unis. Deux motards, Greg Hatton et Jon Bekefy, ont ainsi crée un carrefour sur la toile pour centraliser et distribuer, vers la croix rouge japonaise, les dons à destination des sinistrés du tremblement de terre au Japon.
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Ce qui va suivre va presque paraître comme indécent dans l'abord d'un Japon ravagé qui compte ses morts, soigne ses blessés et poursuit la recherche de millier de disparus, le tout sous la menace d'une catastrophe industrielle majeure.
Carmelo Ezpeleta avait déclaré qu'il appartenait aux seuls Japonais de décider si leur Grand Prix de Moto GP pouvait être maintenu d'ici à pratiquement un mois. Une gageure au regard des événements cataclysmiques dont a été victime le pays qui n'est pas encore sorti des embûches.
Yamaha affirme qu'il est en train d'évaluer la situation tandis que Kawasaki s'est muré dans le silence. Mais chez Suzuki et chez Honda, on stoppe les usines pour se remettre de l'effroyable tragédie qui a frappé le Japon vendredi dernier. Et dont les conséquences ne sont encore toutes mesurées.
La question de l'organisation du Grand Prix du Japon de Moto GP, d'ici à un mois, dans un pays traumatisé et objet des pires maux, devient de plus en plus prégnante dans le paddock de la Dorna. Une incertitude certes futile au vu des circonstances.
Le Japon commence à panser ses plaies sous la menace d'un risque industriel majeur. Autant dire qu'il n'est pas encore sorti d'affaire tandis que le calme, la résignation et la dignité générale des Japonais n'a de cesse, à chaque image diffusée, de forcer l'admiration.
Le cliché a eu beau être pris sur le tracé de Losail au Qatar, ce que vous voyez là n'est pas un mirage du désert. Ni une photo d'archive de la saison 2007. mais bel et bien John Hopkins assis sur la dernière née des GSV-R. Pour ces derniers tests avant de se lancer dans sa saison 2011, le Moto GP a ainsi enregistré le retour de « Hopper ».
Certes, en ce moment, et pour leur plus grand malheur, les Japonais ont d'autres chats à fouetter. Assommé par un séisme, submergé par un tsunami et en proie à un risque industriel majeur, ce n'est rien de dire que ce jour du 11 mars est une malédiction pour l'Empire du Soleil Levant.
Elle sera la seule à défendre les couleurs de Suzuki ce qui ne manque d'ailleurs pas de faire grincer des dents un Carmelo Ezpeleta qui aurait dans sa poche un contrat à faire valoir mentionnant l'obligation d'en aligner au moins le double.
Certains pontes nous jurent que la crise est derrière nous mais pour autant les faits sont têtus et ont du mal à nous convaincre que le système a repris une marche en avant synonyme d'avenir radieux. En ce moment et côté moto, c'est peut être en Espagne où l'on est en droit de se montrer particulièrement sceptique.
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