L'échelle des poids a toujours été une question on ne peut plus sensible en Superbike. Un monde que se partage un bicylindre italien qui est le quotidien d'une marque Ducati, historiquement incontournable dans la catégorie, et des quatre cylindres qu'il faut encadrer sous peine de les voir se tailler la part du lion.
Ben alors les gars, il faut vous le dire comment ? Aprilia, pourtant, a mis les petits plats dans les grands pour le dernier rendez-vous du calendrier de Superbike à Magny-Cours. A l'occasion de la manche française de ce passionnant championnat, qui aura lieu les 5, 6 et 7 octobre prochain, le blason de Noale offre en effet la possibilité rare de découvrir le magnifique tracé du circuit nivernais.
Voici comment Max Biaggi s'est ouvert la voie vers son second titre en Lusitanie en deux actes. Une paire de manches différente mais au scénario identique pour un Romain qui a parfaitement négocié une échéance sensible, protégée, qui plus est par sa bonne étoile.
Les Aprilia se sont taillées la part belle sur un tracé de Portimao épargné enfin par les éléments au moment de lancer sa seconde manche de la journée. A la victoire de Laverty répond en écho la troisième place d'un Max Biaggi qui n'a cure de finir derrière Jonathan Rea.
La dernière séance qualificative avant l'explication finale pour la grille de départ, soit la Superpole, n'a pas déçu. Ainsi, on retrouve, aux trois premières places, les trois protagonistes de ce championnat indécis, avec notamment un Max Biaggi qui a parfaitement redressé sa modeste situation de la veille.
Les relations entre les motos et les voitures dépassent rarement le stade d'une cohabitation plus ou moins houleuse au quotidien. Reste que ce sont deux objets mécaniques dont la vocation peut être ludique. C'est de moins en moins vrai pour les caisses, en proie à une morosité qui nous guette cependant.
Non non, le titre n'est pas une erreur. Du moins est-ce la version donnée par Karel Abraham père au moment de l'annonce de son accord avec Aprilia pour courir avec sa CRT lors des deux prochaines saisons de Moto GP.
Heureusement pour BMW qu'il y a eu une course de Superstock 1 000 pour ne pas repartir de son Nürburgring national totalement déconfit. Tant mieux pour Sylvain Barrier qui s'est relancé dans son championnat tandis que pour ce qui est du Superbike le blason bavarois a dû plier devant l'oriflamme de Noale qui a claqué au vent sur les podiums des deux manches.
C'est ce qui s'appelle un week-end parfait. Chaz Davies se souviendra longtemps de ce dimanche de septembre passé sur un tracé du Nürburgring qui lui a offert non seulement sa première victoire en Superbike mais aussi son contrat 2013 pour BMW Italie.
Max Biaggi est revenu aux affaires ce week-end au Nürburgring. Ayant subi les coups de butoir d'un Marco Melandri transformé en chevalier teutonique par BMW, l'Empereur Romain a renversé la tendance sur le terrain des Germains pour s'en aller, d'abord, glaner sa première Superpole de la saison.
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