Marché du véhicule neuf : 23 % de rabais en moyenne en France
Pour quiconque ayant déjà franchi la porte d'une concession et discuté avec un commercial, le coup de la remise n'est pas un secret. Elle varie cependant très fortement entre les différentes marques mais la moyenne de remise en France sur les trois premiers mois est plutôt stable par rapport à 2015 avec 23,4 % sur le prix catalogue. En revanche, le prix moyen d'un véhicule neuf a, lui, augmenté assez sensiblement.
La guerre à laquelle se livrent les constructeurs a des effets positifs pour les clients, comme le note l'étude mensuelle du comparateur Kidioui, qui recense plusieurs dizaines de milliers d'offres du marché automobile dans l'Hexagone. Avec 23,4 % sur les trois premiers mois de l'année en moyenne, les remises en concession sur les prix catalogue ont été importantes, même si légèrement en baisse par rapport à l'an dernier. La tendance de la hausse des remises est une vraie évolution de fond puisqu'en mars 2012, la remise moyenne en France n'était que de 20,82 %.
Remises en hausse, mais prix de vente aussi
S'il est possible de gratter toujours plus face à un commercial en France, il faut aussi souligner la forte hausse des prix de ventes catalogue des autos dans l'Hexagone. Il a augmenté de 871 € au premier trimestre pour s'établir à 21 508 €. Evidemment, cette conséquence s'explique par plusieurs choses, comme le contenu technologie toujours plus important des autos, les équipements de série plus nombreux à niveau de finition équivalent, la volonté des constructeurs d'augmenter leur rentabilité ou encore aux normes environnementales progressivement plus sévères, obligeant les marques à concevoir des véhicules bardés d'outils pour traiter les émissions.
Les Français reviennent vers le diesel
Eh oui, les effets du scandale Volkswagen n'auront apparemment été que temporaires si l'on en croit les chiffres donnés par Kidioui, qui nous annonce une part du diesel dans les ventes de véhicules neuf à 60 %. Une barre symbolique franchie pour la première fois depuis de nombreux mois : "avec pile 60%, la part du diesel sur les offres plébiscitées par les acheteurs est à son plus haut niveau depuis six mois. Elle a regagné cinq des sept points perdus au mois d'octobre, en pleine affaire Volkswagen. D'une part, l'effet du scandale allemand s'estompe de plus en plus. D'autre part, les français n'ont pas apprécié que le gouvernement annule la baisse des taxes sur l'essence. Ne sachant pas à quoi s'attendre avec ces volte-faces des décisionnaires, ils s'orientent vers des valeurs sûres et favorisent le carburant le moins cher à la pompe sur l'instant présent".
Evidemment, il faudra patienter encore quelques mois avant d'en tirer une vraie tendance de fond, mais le diesel a pour l'instant le vent en poupe... en attendant un énième revirement de situation du côté du gouvernement.
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