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Gilets jaunes - Nos vidéos et infos sur les manifestations en direct

Dans Economie / Politique / Social

Florent Ferrière , mis à jour

Où, quoi, comment ? Caradisiac fait le point sur la journée de mobilisation du 17 novembre, à l'origine destinée à dénoncer la hausse des prix des carburants. La rédaction est mobilisée pour suivre des manifestations en Ile-de-France et en Province.

Gilets jaunes - Nos vidéos et infos sur les manifestations en direct

21h - Interrogé par le Parisien, le ministre de la Transition Ecologique François de Rugy a indiqué qu'il n'était pas question d'annuler la hausse des taxes prévue le 1er janvier : "Il faut absolument sortir de ce piège du tout voiture, tout pétrole [...]. Les Français sont conscients de l’urgence du réchauffement climatique : quand dans l’Aude, il est tombé l’équivalent de trois à quatre mois de pluie en quelques heures, pluie qui a fait 13 morts, ce ne sont pas seulement les habitations qui ont été inondées, ce sont des routes, des infrastructures qui ont été emportées. Et ça, ce ne sont pas les assurances qui vont le couvrir, c’est l’Etat !"

 

Vidéo à Grand Quevilly : qu'en pensez-vous ?

19h30 - Pour terminer la journée, nous sommes allés interroger des Français qui ne participaient à une manifestation, avec des avis bien partagés. Si l'un soutient la mobilisation « qui vient du peuple » par le carburant « devient un budget impressionnant », un autre juge que c'est excessif, rappelant que les taxes sont nécessaires pour faire fonctionner les services publics.

 

 

19h - Le dernier pointage du ministère de l'Intérieur fait état de 282.000 manifestants. 227 personnes ont été blessées, dont six gravement. 117 personnes ont été interpellées et 75 placées en garde à vue. Le ministère de l’Intérieur indique qu’à 17 heures, il restait encore 1.426 points actifs avec des manifestants ainsi que 206 points de blocage. 1.675 rassemblements sont terminés.

De nombreuses perturbations sont encore à prévoir dimanche, des manifestants voulant tout recommencer dès 7 heures.

18h - Notre envoyé spécial termine son périple du côté de Rouen. Dans ce centre-commercial, on a préféré éviter les débordements, en fermant pour la journée la station. Beaucoup de magasins ont préféré fermer, soit pour la journée, soit pendant la journée, souvent faute de clients.

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Des manifestants ont allumé un feu sur l'un des ronds points d'accès.

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17h40 - Selon le dernier pointage du ministère de l'Intérieur, il y a 244.000 manifestants. 106 blessés ont été comptés.  

17h30 - La question la plus difficile de la journée ? "Et maintenant ?". Que faire alors que le soleil se couche. Des rassemblements ont pris fin, dans le calme. D'autres se poursuivent, avec par exemple toujours un blocage sur l'A8. Et certains veulent durer, par exemple du côté de Rouen, où un ravitaillement s'organise.

Vidéo à Gournay-en-Bray : "Pour les transports en commun, rien n'est fait dans les régions".

 

 

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15h30 - Notre envoyé spécial continue sa route.

Il s'est arrêté à Gournay-en-Bray, petite ville de 6.300 habitants en Seine-Maritime, où l'on a notamment bloqué une route avec des bottes de paille. Surtout, on a redécoré un radar automatique, avec un gilet jaune bien sûr.

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15h - La journée de mobilisation se poursuit, avec de nombreuses opérations escargot en province. Du côté de Paris, les gilets jaunes ont semblé un peu désorganisés, hésitant sur les lieux pour se rassembler, mais il y a une convergence vers les Champs-Elysées, qui ont été fermés à la circulation. Les manifestants tentent de rejoindre l'Elysée, mais l'accès est bloqué.

La mobilisation se fait aussi Outre-Mer : de nombreux points de blocage ont été recensés à la Réunion.

" Vous avez le droit de revendiquer, pas de nous emmerder " 

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A Azay-Le Rideau (37) - Didier s’est levé tôt. Avec une centaine de gilets jaunes, il a décidé, dès 6h30, d’occuper le seul rond-point d’Azay-Le-Rideau en Indre-Et-Loire, qui mène au seul supermarché de la petite ville de 3 500 habitants. Leur revendication ? « L’essence, mais aussi tout le reste. Le gouvernement nous prend pour des imbéciles. Comme ce ministre qui nous conseille de rouler en trottinette si le gazole est trop cher ». En fait de trottinette, il s’agit d’une fausse info diffusée par un site parodique.  « Ici, tout le monde porte le gilet, même les commerçants dans leur boutique ». On le vérifiera quelques instants plus tard : les croissants sont servis par un boulanger qui a passé le gilet fluo par dessus sa tenue blanche.

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A Tours-Saint Pierre des Corps - Plus loin, d’autres gilets bloquent un autre rond-point. Celui qui mène au magasin Ikea de Tours. Un conducteur s’en prend aux manifestants. « ¾ d’heure que j’attend. Vous avez le droit de revendiquer, pas de nous emmerder. » Il veut en découdre, mais sa femme le retient. Il repart en faisant crisser ses pneus, une première sans doute pour son C4 Picasso. Lydie observe la scène. Elle fait le tour du rond-point à pied depuis ce matin, le gilet noué autour de la taille. Les propositions gouvernementales récentes ? Le doublement de la prime ? « Qu’est ce que vous voulez que j’en fasse ? J’ai une petite retraite et mon Qashqai diesel de 5 ans ne vaut plus rien. Comment voulez-vous que j’achète une électrique ? ». A la question du choix de son SUV un peu plus glouton au lieu d’une compacte, elle esquive : « faut que j’emmène mes petits enfants ». 

Michel Holtz

  

Vidéo à Chambly : "C'est l'intérêt de tous"

 

A la mi-journée, selon le Ministre de l'Intérieur, il y avait environ 2.000 rassemblements, et 124.000 manifestants. Dans l'opposition, on accuse le gouvernement de minimiser les chiffres.

12h > Notre envoyé spécial a pris la direction de Chambly, dans l'Oise. Il s'est arrêté au niveau d'un blocage sur un rond-point. Notre vidéo à suivre. 

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11h20 > Les membres du gouvernement multiplient les appels à la sécurité, alors que plusieurs accidents ont déjà eu lieu dans la matinée et que les. Par exemple, dans le Var, un manifestant d’une cinquantaine d’années a été heurté par un automobiliste, sur une manifestation non déclarée. A 10h30, un premier bilan faisait état d'un mort et 17 blessés. François de Rugy, ministre de l'Ecologie, s'est exprimé sur Twitter.

 

11h > Parmi les points stratégiques visés, le viaduc de Millau, qui vient d'être fermé à la circulation. Beaucoup d'opérations péages gratuits ont pris forme, par exemple sur l'A9 au niveau de la frontière espagnole. 

10h30 > Un de nos journalistes est au péage de Monnaie sur l'A10, près de Tours : "Les barrières sont levées, passage gratuit dans le sens Paris - Province. Les policiers dressent des PV de 135 euros aux voitures des gilets jaunes qui bloquent".

Vidéo : l'ambiance près de Tours

 

Au Péage de Monnaie (A10) : "Ne le laissez pas passer celui-là, il transporte des électriques "

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Par Michel Holtz - Si le mouvement des gilets jaunes n’a pas de leader, il a au moins des rassembleurs, comme ils se dénomment eux-mêmes. Ce sont eux, souvent, qui sont à l’initiative des pages Facebook locales appelant aux rassemblements, et tiennent lieu de porte-parole. Christian est de ceux-là. Avec ses amis motards, il occupe le péage de Monnaie, sur l’A10, en Indre-Et-Loire, dans la direction Paris-Province. Depuis 9h du matin, le péage est gratuit, les barrières sont grandes ouvertes. Des gendarmes observent, sans intervenir. Mais soudain, ses acolytes s’approchent et lui parlent à l’oreille. Il grimpe aussitôt sur l’un des plots de séparation des voies d’accès aux guichets. « La police note les immatriculations des voitures des gilets jaunes arrêtées. C’est 135 euros d’amende. Si quelqu’un reçoit un PV, on le sauve ». A l’écart, les forces de l’ordre qui ont examiné quelques véhicules regagnent leur voiture et s’en vont. « Il faudrait organiser une cagnotte pour ces PV. Faut qu’on reste solidaire » explique Sandrine qui craint d’avoir été verbalisée. Mais elle n’a pas le temps de s’apitoyer. « Ne le laissez pas passer celui-là, il transporte des électriques », lâche un gilet dans la foule. Tous les camions franchissent le péage (gratuitement) sauf lui : il transporte une dizaine de Renault Zoe. La voiture électrique de la vindicte : celle que « les nantis veulent nous faire acheter » dit celui qui veut bloquer le 38 tonnes. Il finira par le laisser repartir quelques minutes plus tard. Le chauffeur a agité un laissez-passer depuis sa cabine : son gilet jaune.

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Dans le centre de Tours, les gilets se mêlent à la foule du samedi matin. Sur la place Jean Jaurès, point central de Tours, ils sont plus nombreux que les badauds matinaux. Le processus est toujours le même. Des groupes traversent aux passages piétons, très très doucement. Arrivés sur le trottoir, ils repartent en sens inverse, sous l’œil conciliant de la police.

 

10h20 > Le ministre de l'Intérieur annonce 1.000 rassemblements et au moins 50.000 manifestants partout en France. 

 

Vidéo - Mélodie : "On nous prend pour des cons"

Au micro de Caradisiac, Mélodie raconte qu'elle est arrivée dès 6 heures au Bois de Boulogne puis a rejoint la Porte Maillot mais s'est retrouvée coincée par les forces de l'ordre.

 

10h - Un mort en Savoie. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner vient d'annoncer la mort d’une personne à Pont-de-Beauvoisin (Isère), une femme écrasée par une conductrice. Celle-ci emmenait sa fille chez le médecin, elle a été prise de panique face à un blocage d’une cinquantaine de gilets jaunes et a foncé dans la foule. 

> Vinci propose une carte affichant les perturbations sur le réseau autoroutier.

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9h45 - Les gilets jaunes avaient bien réglé leur réveil. Les premiers rassemblements ont pris forme dès 6 heures du matin. Des péages sont en partie bloqués, avec par exemple la barrière de Villefranche-sur-Saône sur l'A6 où seulement quelques voies sont dégagées, pour respecter l'interdiction de blocage total. Des accès à des supermarchés et centres commerciaux sont barrés, comme pour Plan de Campagne près de Marseille. Le Tunnel du Prado a été fermé dans la cité phocéenne. L'accès à l'aéroport de Toulouse est fortement perturbé. A Paris, le trafic est très perturbé sur le périphérique, avec un blocage à la porte de Saint-Ouen.

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Mise à jour 16 novembre - 18h30 > Un nouveau sondage Odoxa pour Le Figaro et France Info montre que le mouvement des gilets jaunes reste très soutenu. 74 % des personnes sondées (les 15 et 16 novembre) soutiennent le mouvement. Surtout, 15 % des gens interrogés indiquent qu'ils projettent d'y participer d'une façon ou d'une autre. Le Figaro précise qu'un tiers de ceux-ci sont des sympathisants RN. Les personnes prêtes à y aller sont aussi plutôt des ruraux (20 %) et des habitants en périphérie d'une grande ville (17 %).

Où sont prévus les rassemblements ?

L'appel à la mobilisation vient surtout des réseaux sociaux. Une page Facebook a ainsi été créée il y a déjà plusieurs semaines pour faire la synthèse du mouvement. Elle a donné naissance à un site où l'on trouve une carte qui fait l'inventaire des rassemblements prévus. À ce jour, il y en a plus de 700 comptabilisés, un peu partout en France. Ils sont matérialisés par un gilet jaune, qui permet d'accéder à la page du rassemblement en question.

Mais les services du renseignement pensent qu'il peut y avoir 1 500 manifestations ! Parmi les points chauds, il y aura à coup sûr le périphérique parisien, où la circulation s'annonce très difficile avec un "envahissement" prévu à 7 h. Les autoroutes A1 et A7 semblent aussi particulièrement concernées. Les points stratégiques seront visés en priorité, comme les accès aux aéroports ou au tunnel sous la Manche.

> Attention toutefois, ces derniers jours, certains organisateurs ont préféré annuler leur rassemblement suite aux mises en garde du ministre de l'Intérieur et du premier ministre (voir ci-dessous). Si vous participez à un mouvement, à vous de bien vous renseigner sur son maintien ou pas !

 

 

Se renseigner sur l'état du trafic

Si vous prenez l'autoroute, il y a bien sûr la radio 107.7.

La société Vinci Autoroutes indique qu'elle informera en temps réel de l’état de la circulation sur son réseau autoroutier > Par téléphone au 36 05, sur l'application mobile Ulys, et sur les comptes Twitter dédié @VINCIAutoroutes ; @A7Trafic ; @MarseilleTrafic ; @A8Trafic ; @A9Trafic, @A10Trafic ; @BordeauxTrafic ; @A11Trafic ; @A46Trafic ; @A63Trafic ; @A87Trafic, @TunnelToulon ; @duplexa86 ; @ToulousePeriph. 

Pour le réseau APRR, il y a le Twitter @VoyageAPRR, pour Sanef c'est @sanef_autoroute

Il y a de manière générale l'application et le site de Bison Futé. Plus que jamais, l'application communautaire Waze, très réactive, semble incontournable.

  

Quelles formes vont prendre les manifestations ?

Elles sont multiples. Beaucoup devraient être une opération escargot. Attention d'ailleurs pour tous ceux qui doivent rouler samedi, ce genre d'opération va notamment concerner les rocades des grandes villes. La circulation pourrait être fortement perturbée.

Dans les plus petites villes, la tendance semble être aux barrages filtrants avec distribution de tracts au niveau de ronds points, notamment à l'approche de zones commerciales, certains voulant aussi faire du 17 novembre une journée "anti-commerce". Des supermarchés resteront d'ailleurs portes closes par précaution. Certains iront bloquer des stations-service, d'autres aimeraient s'en prendre à des péages.

Quels sont les risques ?

Pour ne pas envenimer les choses, le Président de la République et le Premier Ministre ont répété qu'ils respectaient le droit de manifester, le droit d'exprimer une colère. Mais des mises en garde ont été faites sur l'organisation de ces rassemblements.

  • Le risque d'un blocage total

Le gouvernement a indiqué qu'il n'accepterait aucun blocage total, rappelant le principe du droit à la libre circulation en France. L'entrave à la circulation est un délit passible de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 € d'amende. Les personnes interpellées peuvent voir leur permis de conduire suspendu et leur véhicule placé à la fourrière. Le Ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a indiqué que les forces de l'ordre interviendraient en cas de blocage total, d'abord en nouant le dialogue puis en usant de la force si nécessaire.

  • Le risque de manifestation illégale

Christophe Castaner avait invité en début de semaine les organisateurs à déclarer leur manifestation en préfecture. Si ce n'est pas fait, l'organisateur risque une peine de six mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende (article 431-9 du Code pénal). Les participants peuvent être sanctionnés d'une amende de 38 € pour "manquement aux obligations édictées par arrêté de police" (article R610-5 du Code pénal). Le Ministre de l'Intérieur a toutefois indiqué que les manifestations seront acceptées s'il n'y a pas de menace pour l'ordre public et pas d'entrave à la circulation.

  • Le risque pour la sécurité

C'est la vraie inquiétude. Beaucoup de rassemblements ont pris naissance sur les réseaux sociaux, à l'initiative de personnes qui n'ont pas l'expérience pour cela. Le gouvernement s'inquiète d'un manque de sécurité et d'encadrement au sein même des manifestations, et de l'opportunité que cela représente pour les casseurs. D'où l'importance de la déclaration. Votre responsabilité peut être mise en cause en cas d'incidents et d'accidents si vous organisez une manifestation sans l'avoir déclarée.

Le risque de débordement est renforcé par la radicalisation de certains rassemblements, qui sont passés d'un appel à dénoncer les prix des carburants à une manifestation anti-Macron.

Faut-il s'attendre à une forte mobilisation ?

C'est la grande question que l'on se pose tous. Le nombre de rassemblements prévus est énorme. Les différents sondages réalisés ces dernières semaines montrent que la contestation est soutenue par les Français. Les gilets jaunes derrière les pare-brise sont nombreux. De plus, le caractère très vivant des différentes pages Facebook que nous avons consultées, avec de nombreuses personnes voulant savoir "où, quand, comment", est aussi un signe.

Mais l'essai sera-t-il transformé demain matin ? On doute quand même que toutes les inscriptions sur les réseaux sociaux se convertissent en manifestants. Mais il suffit de quelques dizaines de personnes réunies avec leur voiture pour obtenir une manifestation visible et réussie. S'il sera difficile de faire un décompte de participants au niveau national, il sera aisé de constater le pouvoir paralysant de l'appel au blocage.

Peut-il y avoir un impact sur la politique du gouvernement ?

Tout dépendra de la mobilisation. Mais on a de gros doutes. À plusieurs reprises, le Président de la République a répété le maintien de la hausse de la fiscalité sur les carburants. Il ne fera aucun geste, d'autant que pour lui, c'est d'abord la faute du pétrole.

Face à la grogne, quelques gestes ont quand même été annoncés : la mise en place d'une super-prime pour les conducteurs modestes, qui doit permettre d'acheter un véhicule plus récent, et de nouvelles indemnités kilométriques. Mais rien sur une quelconque aide pour faire le plein. L'idée d'un chèque carburant un temps évoquée a été abandonnée. Si la journée du 17 novembre est un succès et appelle à un renouvellement des blocages, elle pourrait revenir dans les esprits des membres du gouvernement.

Le souci, c'est que le rassemblement des colères nuit au pouvoir d'impact de la journée du 17 novembre. Celle-ci se transforme petit à petit en une journée pour exprimer un ras-le-bol fiscal. Une grogne assez généraliste et donc moins "impactante".

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