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2. Les occasions hybrides rechargeables sont-elles économiques ?

Les hybrides rechargeables sont-elles des occasions idéales ?

Quand on achète une occasion, c'est avant tout pour faire des économies sur le budget achat. Parce qu'on n'a pas les moyens, ou qu'on souhaite bénéficier de la décote que subissent rapidement les voitures neuves.

Mais qu'en est-il pour les hybrides rechargeables ?

Nous l'avons vu, elles sont beaucoup plus chères à l'achat que leurs équivalents thermiques, pour des raisons de technologie et de batterie. Est-ce que cela se retrouve en seconde main ? Les décotes sont-elles plus lentes ou plus rapides ? D'autres facteurs peuvent-ils influencer ? La réponse est malheureusement plus que variable, et chaque cas est particulier.

 

Déjà, il faut signaler que si les hybrides rechargeables sont plus onéreuses côté tarifs en neuf, elles peuvent se révéler cependant immédiatement rentables. Par quel miracle ? Celui du système de bonus/malus écologique.

Ainsi, le bonus écologique pour les modèles qui émettent moins de 50 grammes de CO2 par km, qui coûtent moins de 50 000 € et dont l'autonomie (en cycle "ville") est supérieure à 50 km est de 2 000 € à l'achat.

Mais il n'y a pas que ça. En émettant beaucoup moins de CO2, ils échappent aussi parfois au lourd malus que doit supporter le modèle équivalent, quand il est 100 % thermique. Ainsi, entre autres exemples, une Volkswagen Passat, en version essence 2.0 TSI Elegance 190 ch, écope d'un malus en 2020 de 3 119 €, qui passera à 4 279 € au premier janvier 2021. En version GTE hybride rechargeable, c'est 2 000 € de bonus, pour peu qu'on arrive à négocier le prix de 800 €, pour le faire passer sous les 50 000 €, ce qui évidemment plus que faisable. Du coup, ça met la GTE à 48 000 €, contre plus de 50 000 € malus inclus pour la thermique !

Pour un Porsche Cayenne E-Hybrid Turbo S, pas de bonus, mais pas de malus. Son prix est de 175 000 €. Son équivalent thermique est le Cayenne Turbo, qui coûte 146 000 €. Oui, 30 000 € de différence, mais qui fondent à 10 000 € avec les 20 000 € de malus actuels, et un écart qui sera nul à partir du 1er janvier 2021, puisque le malus passera pour lui à 30 000 €.

Les exemples sont extrêmes bien sûr, mais dans tous les cas de figure, le système permet de réduire l'écart de prix entre l'équivalent thermique et l'hybride rechargeable, voire de le compenser entièrement.

Et ça, le marché de l'occasion s'en fait le reflet ensuite. d'autant qu'il y a de bonnes surprises côté prime à la conversion (voyez cela en dernière page). Et c'est un bon point.

 

La consommation est-elle si basse qu'annoncé ?

C'est un point de polémique depuis l'apparition même du concept.

Car les consommations moyennes homologuées sont le reflet des rejets de CO2 : très basses. Il n'est pas rare d'être sous les 2 litres en mixte.

En réalité, tout dépend de votre usage, et de votre bonne volonté à recharger la bête. Si vos parcours journaliers, pour vous rendre au travail, faire les courses et aller chercher les enfants à l'école n'excèdent pas l'autonomie électrique, et que vous avez la possibilité de recharger chaque jour, vous pouvez tout à fait passer la grande majorité de vos kilomètres en 100 % électrique, et avoir même une consommation inférieure à ce qui est annoncé.

Les hybrides rechargeables sont-elles des occasions idéales ?

C'est alors tout bénéfice. Mais si vos trajets sont plus longs, et lors des grands voyages (vacances, week-end), il est illusoire d'espérer rester au chiffre donné par le constructeur. Car après avoir vidé la batterie du système rechargeable, la voiture va se mettre à fonctionner comme une hybride simple, tout en ayant à tirer un poids plus conséquent. Résultat, la consommation devient équivalente à celle d'une voiture hybride, ou d'une thermique très efficiente.

Nos propres tests ont montré que la consommation d'une hybride rechargeable, comparée à celle du modèle thermique équivalent était très inférieure sur petit trajet, et meilleure sur grand trajet, grâce au passage en mode hybride. Mais sur grand trajet, les 2 litres au 100 annoncés, c'est "même pas en rêve".

Mais cela permet, lors d'un achat en occasion, de faire immédiatement des économies, pour peu que les conditions d'utilisation soient optimales.

Et la décote ?

Les décotes sont de leur côté assez variables. Il faut regarder chaque modèle au cas par cas.

Ainsi, une Volkswagen Passat GTE de 2016, en moyenne 100 000 km, aura perdu 53 % de sa valeur neuve, tandis que l'équivalent essence, moins puissant il faut le souligner, aura perdu 57 % de sa valeur. Même un diesel aura perdu 56 %. Acheter une Passat GTE de seconde main n'est donc pas forcément économique au moment de signer le chèque.

Mais les décotes pour un Peugeot 3008 en occasion récente sont équivalentes, que l'on parle d'un hybride rechargeable 225 ch, ou d'un thermique 1.6 Puretech 180 ch, soit entre 15 % et 16 % pour un modèle de moins de 6 mois et moins de 6 000 km. Pas de différence notable.

Cela dit, en élargissant le spectre aux modèles les plus anciens (Volvo XC90, BMW Série 3 F30, etc.), on s'aperçoit tout de même qu'après quelques années, les hybrides rechargeables ont mieux résisté que les thermiques, d'environ 7 % en moyenne, au bout de 4 ans.

Un phénomène déjà connu sur les modèles hybrides simples. Qui font des ces autos les "nouveaux diesels"...

 

Et côté entretien, ça donne quoi ?

Nous l'avions vu dans nos articles sur les hybrides et les électriques, ces derniers sont très économiques en entretien, surtout les VE. Pour les hybrides rechargeables, ça se complique.

En effet, ils combinent à la fois la complexité d'un moteur thermique parfois très évolué (turbo, injection directe, systèmes de dépollution, et l'entretien qui va aujourd'hui avec, et celui d'une assez grosse motorisation électrique, dont les batteries restent à surveiller.

Du coup, les entretiens en deviennent plus long et complexes. Impossible de donner une moyenne des coûts d'entretien, tellement cela varie d'une marque à l'autre. Mais ce qui est certains, c'est que contrairement aux voitures électriques et hybrides simples, on ne fera aucune économie sur l'entretien.

Par contre, on continuera à économiser sur l'usure des pièces de freinage par exemple, car les hybrides rechargeables sont comme les hybrides et électriques, et disposent d'un freinage régénératif, qui épargnent disques et plaquettes.

 

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