Les Chinois étudient un rachat de Fiat Chrysler
Paradoxalement, alors que la Chine essaie depuis quelque temps de favoriser largement ses constructeurs nationaux, le gouvernement souhaiterait aussi voir un des grands noms chinois de l'automobile racheter un groupe étranger. Et la "victime" pourrait être Fiat Chrysler, en négociation avec des marques chinoises.
1500 milliards de dollars, c'est la somme astronomique qui devrait être dépensée par les grandes entreprises chinoises dans les dix ans à venir pour acquérir des groupes étrangers : européens, américains, africains, tous les continents y passeront. Ce sera donc forcément le cas de l'automobile à un moment ou à un autre.
Mais alors que le rachat par un industriel chinois aurait pu être mal vu ou vécu par les constructeurs il y a une quinzaine d'années, c'est un peu moins le cas aujourd'hui. Nous devons ce changement de vision à certaines bonnes opérations, comme celle de Geely avec le rachat de Volvo qui est un véritable succès à tous les échelons.
Fiat Chrysler, qui cherche depuis longtemps à s'allier, semble être également intéressé par une reprise. Des tas de noms ont circulé ces derniers jours dans la presse économique : Great Wall Motors, Dongfeng (en joint-venture avec PSA), Geely ou encore Guangzhou, l'allié de Fiat en Chine.
Un constructeur aurait même fait une offre légèrement supérieure à la valeur boursière de Fiat Chrysler, mais sans succès pour le moment. Une source proche du dossier annonce cependant que le rachat exclurait d'emblée trois constructeurs : Alfa Romeo, Maserati et Ferrari (qui resteraient sous le contrôle de la famille Agnelli), le cheval cabré pouvant largement conserver son indépendance.
Jeep et Ram (les pickups) semblent être les deux marques qui intéressent tout particulièrement les Chinois qui auraient ainsi une porte d'entrée sur le marché nord-américain, que convoitent de plus en plus les constructeurs de l'Empire du Milieu.
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