Le mouvement "anti-SUV" prend de l'ampleur
Après Lyon et Paris, l’idée d’un tarif de stationnement différencié pour les véhicules les plus lourds fait également son chemin à Bordeaux. La Mairie, dirigée par l’écologiste Pierre Hurmic, fait même de cette question « un des axes de travail de 2024 ».
Validé par une très courte majorité de Parisiens ce dimanche (54,55 % des 78 121 électeurs qui se sont déplacés, soit une participation de seulement 5,68 %), eux-mêmes n’étant d’ailleurs pas concernés par cette mesure qui ne s’appliquera pas au tarif résidentiel, le triplement du tarif de stationnement pour les voitures les plus lourdes (véhicule thermique ou hybride de plus de 1,6 tonne, ou plus de 2 tonnes pour les électriques) entrera en vigueur le 1er septembre prochain.
Après Lyon, qui mettra en application des tarifs de stationnement différenciés dès le 1er juin, Paris instaurera donc également cette nouvelle tarification à la rentrée prochaine.
D’autres villes pourraient suivre le mouvement, dont Bordeaux. Avec une équipe municipale dirigée par l’écologiste Pierre Hurmic, Bordeaux pourrait à son tour succomber à cet effet de mode « anti-SUV ».
Lors de ses vœux exprimés à la presse, le 18 janvier dernier, Pierre Hurmic a confirmé que la réflexion concernant cette tarification différenciée était en cours : « Nous n'avons pas encore arrêté notre position, nous travaillons à une tarification différenciée en fonction du poids des véhicules à l'instar de ce que font d'autres villes. » Si la mesure est « un des axes de travail pour 2024 » pour lutter activement contre « ces véhicules qui ne sont pas des véhicules urbains et qui encombrent nos chaussées. »
Bordeaux, qui a vu le stationnement payant se généraliser depuis plusieurs années dans la quasi-totalité de ses rues, notamment toute la rive gauche, devrait donc suivre le mouvement et pénaliser à son tour les véhicules les plus lourds. Reste à savoir dans quelle mesure.
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