Le marché britannique poursuit sa dégringolade
Le Brexit et l'incertitude autour de la politique et de l'économie amènent les Anglais à redoubler de prudence avant d'envisager un achat automobile. Cela s'en ressent clairement dans les ventes puisque le mois de septembre est le sixième consécutif de baisse après une période faste.
L'an dernier, le Royaume-Uni a connu une belle année pour les ventes automobiles, avec un record absolu à 2,69 millions d'unités, mais le pic est désormais passé et le temps est à la dégringolade. En pleine période de flou sur l'avenir économique du pays après le Brexit, le Royaume-Uni voit ses ventes s'effondrer sans interruption depuis six mois.
Le mois de septembre a enregistré à lui seul une baisse de plus de 12 % des ventes, signe que les acheteurs semblent désormais plus prudents que jamais. Et dans un marché déjà pas facile pour les constructeurs français, ces derniers subissent de plein fouet la chute : Peugeot à - 20 % et Renault à - 28 % en septembre.
Cette pente descendante s'explique donc par les incertitudes du Brexit, mais si l'on regarde la répartition des ventes en fonction du carburant, elle peut aussi s'expliquer par la chute du diesel : - 20 % en septembre quand l'essence ne perd quasiment rien. Même si le gazole est moins majoritaire au Royaume-Uni qu'en France, cette diminution de l'activité commerciale des véhicules diesels est responsable en partie du problème du marché anglais. La restriction de circulation annoncée de plus en plus souvent par les gouvernements pour ces moteurs dans les grandes villes n'y est certainement pas étrangère.
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