Le Sénat va étudier un texte pour sanctionner les "rodéos" motorisés
Les rodéos mécaniques sauvages sont dans le viseur de certains parlementaires. Le texte final sera voté par le Sénat en fin de semaine afin de sanctionner lourdement les adeptes des courses sur route ouverte et des roues arrière à moto.

Les adeptes du "cross bitume" (cette pratique où l'on conduit des motocross non homologuées sur route ouverte) et des fameux "runs" (duels automobiles en ligne droite) sont déjà plus ou moins à la limite de la légalité, mais un texte prévoit de durcir les choses.
Le texte, qui sera examiné en séance le jeudi 26 juillet, prévoit de sanctionner lourdement ceux qui "compromettent la sécurité et la tranquillité des riverains". Le délit, si le texte est voté, sera désormais caractérisé.
Les amoureux de ce genre de pratique risqueront jusqu'à 15 000 € d'amende et un an de prison. En cas de cumul des infractions (défaut de permis de conduire, conduite sous stupéfiants, alcoolémie), la sentence passera à 75 000 € et cinq ans de prison.
La grosse nouveauté est également l'apparition d'un nouveau délit : l'incitation au rodéo. En clair, ceux qui favorisent ou participent à ce genre d'évènement de près ou de loin seront aussi susceptibles d'encourir des peines plutôt sévères.
En 2017, 8 700 rodéos auraient été constatés par la police nationale, et 6 600 par la gendarmerie, selon le ministère de l'Intérieur. Les constats de rodéos par la gendarmerie ont, eux, augmenté de 24 % entre 2017 et 2016.
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