5. Land Rover Defender et autres 4x4 rustiques
4x4 et écologie semblent totalement antinomiques et pourtant, les plus anciens baroudeurs partagent bien plus de points communs qu'on ne l'imagine avec les productions électriques les plus évoluées, au point de faciliter (tout est évidemment relatif) leur fusion.
Ce design uniquement créé à l'équerre ne manque pas de charme.
En effet, que ce soit sur la Tesla Model S, le Jaguar I-Pace, l'Audi e-tron ou encore le Mercedes EQC, la disposition mécanique est la même : un moteur électrique par train de roue sans liaison physique entre les deux et cette recette pourrait parfaitement s'adapter au Land Rover Defender, une fois débarrassé du moteur thermique à l'avant et de l'énorme différentiel à l'arrière. De plus, à la façon de ce que fait Volvo sur ses hybrides rechargeables, le colossal tunnel de transmission désormais vacant peut alors héberger les batteries qui peuvent même déborder dans les recoins offerts par le châssis en échelle.
Le Defender a notamment existé en châssis court (90) et long (110).
Au final, en plus de la consommation de carburants fossiles et des émissions réduites à néant, on se retrouve de plus avec une transmission intégrale incomparablement plus efficace que d'origine, avec un couple variant à la demande et instantanément d'une roue à l'autre, et un centre de gravité considérablement plus bas. Enfin, il est fort possible que la masse finale ne change que très peu, un moteur de 300tdi et la boîte automatique allant avec, boîte de transfert comprise, pesant à eux seuls quasiment 400 kg à sec quand, à titre de comparaison, le pack de batterie de 52 kWh de la dernière mouture de Renault Zoé affiche 326 kg.
Les alternatives
Trois autres crapahuteurs rustiques à qui un retrofit électrique irait comme un gant.
La recette peut aussi s'appliquer au Range Rover jusqu'au P38 mais aussi au Mercedes Classe G, au Toyota Land Cruiser ou encore au Jeep Wrangler.
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