La nouvelle Fiat Grande Panda Hybrid donne-t-elle envie d’acheter un moteur Puretech ?
ESSAI VIDEO – Très pragmatique mais aussi rigolote à regarder et à vivre, nouvelle version « hybride » de la Fiat Grande Panda bénéficie du meilleur rapport prix-prestations de sa catégorie. Même les origines du moteur sous son capot ne suffisent pas à rompre le charme. Et attention, elle va bientôt devenir encore plus abordable !

Sommaire
Note
de la rédaction
14,4/20
EN BREF
110 ch à boîte auto
à partir de 18 900€
Bien équipée
100€ de malus 2025
Comme le Jeep Avenger, la Lancia Ypsilon, le Fiat 600 ou l’Alfa Romeo Junior, la nouvelle Grande Panda a préféré se lancer d’abord en version électrique conformément à la stratégie de Stellantis (et de nombreux autres groupes automobiles) ces dernières années. Mais alors que les ventes de toutes ces nouvelles autos électriques restent à des niveaux beaucoup plus bas que prévu, obligeant les constructeurs à revoir leurs plans d’électrifications, la citadine de la marque italienne arrive enfin sur le marché avec un moteur thermique.
Et ça change tout : même si la Grande Panda électrique compte désormais sur de grosses remises pour abaisser son prix de base à 18 900€ (moins cher que la fameuse nouvelle BYD Dolphin Surf !), elle se retrouve particulièrement bien placée dans son univers concurrentiel avec un groupe motopropulseur idéal pour toucher le plus large public possible : un bloc essence de 1,2 litre bien connu au sein du groupe Stellantis, fort de 100 chevaux (110 d’après une nouvelle façon de mesurer la puissance du véhicule où celle du moteur thermique et du petit moteur électrique de 28 chevaux se combinent en partie) et d’une boîte automatique en plus d’un équipement de série assez généreux.
La même gueule d’Italienne haute en couleurs
Le design de cette Grande Panda « Hybrid » ne change que très peu par rapport à la version électrique, avec seulement une face avant plus ajourée pour les besoins de refroidissement du moteur thermique. Moins musclée que la Renault 5 et plus haute, elle garde les mêmes proportions que sa cousine la Citroën C3 mais affiche des lignes beaucoup plus fortes. Il se trouve d’ailleurs que l’homme responsable du coup de crayon de la voiture, François Leboine, travaillait précédemment sur la Renault 5 E-Tech Electric (et sur l’ébauche de la R4). Coïncidence ? Évidemment que non puisque la tendance va plus que jamais vers les autos au physique audacieux surfant sur les références au passé.

L’intérieur ne change pas non plus avec toujours cette ambiance colorée et assez mignonne, même si l’habitacle affiche une qualité de finition moyenne et de nombreuses surfaces en plastique basique bien dur. On s’y installe toujours confortablement à l’arrière (beaucoup plus que dans une Renault 5 et pas loin d’une Clio) et le coffre de 350 litres (norme VDA) offre une contenance généreuse.

Sur la route, zéro surprises et un petit air plaisant
Pour moi, il s’agissait du tout premier contact avec la Grande Panda mais en quelques secondes au volant de la machine, on retrouve les sensations de la Citroën C3 avec juste un volant plus gros et une ambiance différente. Avec les mêmes bruits insupportables des aides à la conduite obligatoires qu’il faut immédiatement déconnecter (via un bouton au tableau de bord) pour éviter la torture sonore, d’autant plus que le combiné d’instrumentation se trompe très souvent dans la limitation de vitesse qu’il affiche en lisant les panneaux.

Comme sa cousine française, la Grande Panda thermique allie un amortissement mou à une tenue de caisse assez moyenne et une direction extrêmement légère et peu informative. Rien pour s’amuser, donc, mais l’ensemble affiche une rigueur comportementale suffisante et procure du vrai confort. Loin d’une Peugeot 208, d’une Volkswagen Polo ou d’une Renault Clio en maîtrise dynamique, elle reste bien meilleure qu’une Dacia Sandero. Quant au groupe motopropulseur, il marque le pas en performances en comparaison de la version à 136 chevaux installée dans de nombreux autres véhicules du groupe Stellantis (avec une puissance récemment passée officiellement à 145 chevaux pour les mêmes raisons que celles citées plus haut) et on expérimente toujours quelques à-coups en ville. Mais là aussi, il n’y a rien de rédhibitoire et les performances restent correctes avec l’agrément d’une boîte automatique moderne. Quant à la consommation, elle se maintient sous les 6 litres aux 100 km en ville et dépasse à peine les 7 litres à 130 km/h sur autoroute. Le tout avec un niveau d’insonorisation étonnamment bon, même sur les mauvaises routes autour de Turin.
Malgré la philosophie de conception plus « low-cost » assumée de cette Grande Panda reposant comme la C3 sur une variante de plateforme différente des citadines de chez Peugeot, Opel et Lancia, on n’a pas l’impression de conduire une rivale directe de la Dacia Sandero.
Malus 2025 de la Grande Panda Hybrid : 100€
Chiffres clés *
- Longueur : 3,99 m
- Largeur : 1,76 m
- Hauteur : 1,58 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 412 l / 1 366 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2024
* pour la version 1.2 HYBRID TURBO 110 POP EDCT6.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
Photos (23)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération