La France, loin d'être l'enfer automobile que l'on peut imaginer
La France est-elle vraiment le pire pays en matière de fiscalité automobile en Europe ? Pas vraiment, comme le montre l'étude de l'ACEA.
Le Français est râleur, si bien qu'il n'est pas rare de l'entendre pester contre les radars, le prix du carburant, les réparations trop chères ou encore les budgets assurance ou péage indécents. Il est vrai que si l'on regarde la valeur absolue des recettes fiscales générées par l'automobile, la France est seconde en Europe, derrière l'Allemagne, avec 86,4 milliards d'euros annuels de recettes fiscales pour l'Etat.
Le calcul tient compte de tout ce que peut prendre un Etat en recettes : TVA sur l'après-vente, taxes sur les ventes et immatriculations, taxes sur le coût total annuel de possession (assurances, divers), carburants, et autres.
L'automobiliste français rapporte donc gros, mais c'est aussi parce que l'Hexagone le second marché automobile européen. Cette valeur est donc logique. Pourtant, si l'on regarde ce que peut rapporter un véhicule par an à l'Etat dans chacun des grands marchés automobiles européens, on se rend compte que la France n'est pas cet enfer si souvent décrié par les Français. Ou, en tout cas, pas l'enfer le plus brûlant.
La France est en effet en milieu de tableau : un véhicule rapporte en moyenne 1911 € par an en recettes fiscales, derrière l'Allemagne à 1963 €. En tête, on trouve la Belgique (3187 €), l'Autriche (2678 €) et la Finlande (2523 €).
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