Il s'envole sur l'autoroute, détruit son Audi A1 et s'en sort indemne
Il était peu avant 21 heures ce mercredi 29 novembre, quand un simple dépannage sur l’autoroute a failli virer au drame. Un accident rarissime s’est alors produit. Un second véhicule est arrivé sans freiner sur le plateau abaissé de la dépanneuse, décollant comme sur un tremplin pour finir sa course plus de 200 mètres plus loin. Récit d’un miracle.
C’est une scène digne d’un film d’action qui s’est déroulée ce mercredi 29 novembre à 20h45 sur l’autoroute A64 à hauteur de Urt (64) dans le sens Bayonne-Pau.
Appelé pour dépanner une Peugeot 308 en panne sur la bande d’arrêt d‘urgence, Maxime Ourliac, patron du garage Renault Espace Auto Landais, à Labatut (40), a passé une soirée plus mouvementée que prévu.
« Je suis arrivé pour dépanner une Peugeot 308 qui était garée sur la bande d’arrêt d’urgence. J’ai garé la dépanneuse devant le véhicule et abaissé le plateau pour le charger et l’évacuer rapidement. J’étais entre la glissière et le véhicule avec une lampe, penché pour regarder sous le véhicule quand le conducteur d’une Audi A1 s’est décalé vers la bande d’arrêt d’urgence, est monté sur le plateau de la dépanneuse à pleine vitesse et a décollé. »
Le plateau, faisant office de tremplin : « Le conducteur de l’Audi n’a pas freiné » précise Maxime Ourliac, a alors fait basculer l’Audi, qui a réalisé une impressionnante cascade « comme les cascadeurs qui roulent sur deux roues », puis plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser plus de 200 mètres plus loin. « J’ai seulement eu le temps d’entendre un gros boum, puis de voir des étincelles sur 200 à 300 mètres, le temps que le véhicule s’immobilise. La voiture était pulvérisée, elle a glissé sur le toit. Le rétro de la 308 a explosé sur son passage, il est passé tout près de la cabine de la dépanneuse, j’avais un morceau de sa plaque sous moteur dans mon entrée de porte… »
Par miracle, au vu de la violence de la manœuvre et de l’état de son véhicule, le conducteur de l’Audi A1, un homme âge de trente ans, est sorti de son véhicule par ses propres moyens avec seulement quelques blessures légères au visage.
« C’est la première fois que je vis ça, ça a été tellement rapide que je n’ai même pas eu le temps d’avoir peur » nous a avoué Maxime Ourliac.
Une enquête de la Gendarmerie est en cours pour déterminer les causes exactes de cet accident hors du commun, heureusement très rare.
Un fait divers qui se termine bien, cette fois, mais qui met tout de même en lumière les risques encourus par les professionnels qui interviennent sur le réseau autoroutier, et qui incite à redoubler de vigilance à l’approche d’une zone d’intervention.
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