2. Ford Tourneo Connect (2023) - Sur route : des améliorations flagrantes

En reprenant la majorité des éléments esthétiques et mécaniques du dernier Caddy, il ne fallait pas s’attendre à des miracles concernant les motorisations qui sont identiques à celles du ludospace de Volkswagen.

Sous son capot, on trouve donc trois moteurs : un essence de 114 ch et deux diesels (102 et 122 ch) et pour la première fois de son histoire, ce Tourneo sera disponible en transmission intégrale couplé exclusivement avec le 2.0 Ecoblue de 122 ch.

Dès les premiers tours, on ne peut que remarquer les énormes progrès qui ont effectués en matière de comportement. Une constatation que nous avons déjà faite lors des essais des dernières générations de ludospaces que ce soient les Rifter, Berlingo ou Caddy. C’est encore le cas sur ce Tourneo qui améliore grandement ses aptitudes routières. Il est loin le temps où les ludospaces étaient des camionnettes aménagées. Désormais, ce sont de vrais véhicules à part entière. Les mouvements de caisse sont plutôt bien maîtrisés, la direction est agréable, l’insonorisation progresse que ce soit pour ce qui est des bruits de roulement ou d’air, ce qui lui permet de revendiquer un confort proche de certains SUV. Le Tourneo est par conséquent devenu un bon compagnon de route.

 Pour cet essai, nous avons eu entre les mains l’EcoBlue 122 ch, qui est disponible en boîte mécanique ou automatique (+ 1 800 €) et notre modèle d’essai était pourvu de cette dernière. Avec ses 320 Nm de couple, ce moteur apparaît comme le meilleur choix, car il ne faut pas oublier que ce Tourneo est fait pour transporter des personnes et des bagages. Une motorisation plus puissante aurait été la bienvenue, mais elle n’est pas prévue au programme. Ainsi, doté, le Tourneo se débrouille, malgré tout, plutôt bien. Par ailleurs, son autonomie supérieure à 750 km lui permet de voyager sereinement.

Pour ce qui est de la consommation, nous avons relevé une moyenne de 7 l/100 km, rien extraordinaire en soi, mais il faut tenir compte du gabarit imposant. Lors de l’achat, il faudra ajouter 400 € de malus lié aux rejets de 138 g de CO2.