Exclusif: Luca de Meo va lancer la R5 Turbo 3E sur la route
En avant-première, Caradisiac est en mesure de vous dévoiler l’info qui va faire l’effet d’une bombe ce lundi au Mondial de l’auto : l’incroyable R5 Turbo 3E va bel et bien connaître un destin routier, notamment en rallye.
Luca de Meo, Directeur général de Renault, est avant tout un passionné de voitures et un grand patron dont les choix sont aussi dictés par la passion. Une véritable car guy, comme disent les anglo-saxons.
C’est pourquoi il s’apprête à annoncer ce lundi matin, à l’occasion du discours qu’il prononcera lors de l’inauguration du stand Renault au Mondial de l’automobile, une nouvelle qui ira droit au cœur les amateurs d’automobiles du monde entier : la R5 Turbo 3E, héritière électrique de la mythique R5 Turbo 2, ira bel et bien au-delà du stade du concept-car et connaîtra un destin routier.
Objectif Turini
La volonté de de Meo est en effet que l’auto s’aligne en championnat du monde des rallyes : « le rêve, ce serait de la voir tourner sur le Turini aux mains d’un héritier de Jean Ragnotti et se battre pour le championnat du monde des rallyes », explique l’Italien.
D’après nos informations, Renault aurait "presque" trouvé la solution technique pour faire l’auto. Reste à asseoir la santé financière de l’entreprise de façon à disposer des fonds nécessaires pour développer un tel projet (et pour le moment, la tendance est positive), mais il est certain qu’un tel engin constituerait un formidable vecteur d’image pour la marque au losange, ce qui justifie aussi les investissements nécessaires.
Pour un champion du marketing comme de Meo (il a notamment à son actif la relance d’Abarth, suivie de la mise en orbite de Cupra quand il dirigeait Seat), la perspective de lancer une telle auto permet de parfaitement boucler la boucle avec la mythique R5 Turbo 2, laquelle fut justement dévoilée au salon de Paris 1982.
Homologuée route
Surtout, le patron de Renault a une certitude : cette volonté est largement partagée dans l’entreprise, où l’on considère le projet comme un parfait retour aux sources.
La balle sera alors dans le camp de la Fédération Internationale Automobile, qui se verrait contrainte d'aménager ses règlements de façon à accepter qu’une électrique s’aligne face à des modèles thermiques.
Avec 380 ch, 700 Nm de couple, 1500 kilos et un 0 à 100 km/h expédiée en 3,5 s, la R5 Turbo 3E fait mieux que vendre du rêve : elle promet un redoutable niveau de performances. D’éventuels succès en compétition accompagneraient à merveille l’essor de la technologie électrique grand public, et ce au moment même où Renault lancera une plus paisible Renault 5 appelée à remplacer la Zoé.
Reste une question d’importance : sachant que les voitures de rallye dérivent de modèles routiers, cela signifie-t-il que la R5 Turbo 3E connaîtra une déclinaison dûment homologuée, immatriculée et disponible à la vente, dans la veine des R5 Turbo ?
Nous laissons à Luca de Meo le soin de répondre à cette question lancinante, qui ne manquera pas de lui être posée à de multiples reprises dans les heures qui viennent.
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