Essai vidéo - Skoda Superb Combi (2019) : de la balle de break

Avec l’explosion des SUV, le marché des berlines va mal, très mal même, puisqu’il ne représente plus que 2,5 % du marché, soit 3 fois moins qu’il y a dix ans. Alors pour continuer à vendre une familiale aujourd’hui, il faut soit, être sûr de conquérir des clients, soit appartenir à un gros groupe. C’est précisément le cas de Skoda. La marque tchèque est membre du groupe Volkswagen, ce qui signifie qu’elle a accès à toutes ses technologies, ce qui permet d’abaisser les coûts, et elle s’est créé un gros portefeuille de clients, dont une majorité de professionnels. Pour rappel, cette génération représente plus de 500 000 ventes en quatre ans, dont plus de la moitié en version break (Combi). A l’heure actuelle, c’est un très joli score.

Skoda a donc joué la prudence à l’occasion du restylage de sa Superb, misant davantage sur le dedans que le dehors. Ce millésime 2019 se différencie par sa calandre plus large joignant deux optiques inédites. Ces dernières peuvent être équipées de feux matriciels à LED, connus pour offrir un éclairage surpuissant. Ils sont entourés de clignotants désormais à défilement et intégrés dans un bouclier au dessin plus agressif. A l'arrière, une ligne chromée relie les deux blocs feux et le lettrage de la marque en capitales apparaît sur le hayon.

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Mais c’est à bord que la Superb a bâti sa réputation. La tchèque offre le plus vaste espace à vivre de la catégorie, un volume de coffre record (volume mini : 660 litres/maxi 1 950 litres) et des rangements à gogo. On en compte plus d’une trentaine dans disséminés dans l’habitacle. Le constructeur a plutôt capitalisé sur son appartenance au groupe Volkswagen en faisant le plein de technologies. La Tchèque s’offre ainsi les services d’une instrumentation 100% numérique, de ports USB-C, d’une caméra 360 et même d’un système de conduite prédictive. L’environnement est très classique mais tiré à 4 épingles.

Rassurez-vous les petites astuces « simply clever » sont toujours de la partie comme le parapluie dans la portière, la couverture derrière les appuie-tête et le gratte-vitre logé dans la trappe à carburant.

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Skoda profite du lancement de la Superb restylée pour proposer une nouvelle version Scout exclusivement dédiée au break, celle de notre essai. Une première pour le porte-drapeau de la marque qui s’offre tout l’attirail du parfait petit baroudeur. Pour l'occasion la caisse a été rehaussée de 15 mm, les pare-chocs ont été retravaillés avec des finitions noir mat et gris clair et des badges Scout apparaissent sur les sièges et les ailes. Des coques de rétroviseur alu tout comme les barres de toit et le contour des surfaces vitrées latérales complètent l'ensemble.

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 Les astuces "simply clever" comme le parapluie dans portière ou le gratte-vitre logé dans la trappe à essence sont toujours présents.

A bord, les occupants profitent d’inserts imitation bois sur la planche de bord, d’une sellerie mixte et d’équipements haut de gamme. La Skoda Superb Scout est livrée de série avec quatre roues motrices, de grosses motorisations et un système permettant de sélectionner plusieurs modes de conduite. Vendue à partir de 46 250 €, la tchèque vient ici concurrencer frontalement l’Audi A4 Allroad (à partir de 51 600 €).

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 Une garde au sol rehaussée, des barres de toit, des arches de roues spécifiques, des logos et une transmission intégrale font partie de la dotation de cette version Scout facturée 45 950 €

Le premier modèle de la marque à recevoir une motorisation hybride rechargeable.

Jusqu’ici, ce restylage n’apporte rien de révolutionnaire… et pourtant ! La Superb est le premier modèle de la marque à recevoir une motorisation hybride rechargeable. Cette dernière, combine un 4 cylindres essence de 150 ch et un bloc électrique de 85 kW pour une puissance totale de 218 chevaux. Les batteries offrent une autonomie de 55 km en mode tout électrique et se rechargent en 3h30. Il faudra encore patienter jusqu’en début d’année 2020 pour voir rouler la tchèque en 100% électrique su nos routes.