Essai vidéo - Mazda 2 (2020) : méconnue à tort
La discrète citadine de Mazda évolue. Légèrement redessinée et gratifiée de nouveaux équipements, la Mazda 2 fait le ménage sur son catalogue de motorisation. Elle propose désormais une seule version. Un moteur essence de 90 ch qui reçoit au passage une micro-hybridation.
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Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
En bref
À partir de 17 650 €
Un seul moteur
Neutre au malus
Dans la rue elle se fait rare. La Mazda 2, cultive sa différence. Sur le plan esthétique d’abord, et par ses mécaniques ensuite. Alors pour exister sur un marché archi-dominé par les clio et 208 et « cannibalisée » par le succès de son dérivé SUV, le CX-3, la citadine japonaise tente de se relancer. Cette troisième génération, s'offre donc un petit lifting qui se concentre notamment sur la calandre en V plus imposante et par des optiques de phares plus étirées. La japonaise est toujours une jolie voiture, élégante et bien dessinée.
Ce qui fait l’actualité de ce restylage, c’est le remaniement des motorisations. Désormais la Mazda 2 concentre son offre sur un moteur essence avec un seul niveau de puissance : 90 ch. Il s’agit d’un 4 cylindres atmosphérique 1.5 qui reçoit pour l’occasion une micro-hybridation. Cette nouvelle version permet d’abaisser les émissions de CO2 à 120 g/km (WLTP) et donc d’échapper au malus écologique, même après le 1 mars, lorsque le barème évoluera. On salue cette performance car Mazda est l’un des rares à parvenir à ce résultat avec un 4 cylindres quand la majorité de la concurrence fait appel à un 3 cylindres.
À bord Mazda a revu quelques habillages et amélioré la connectivité de son système multimédia. Il est désormais compatible Android et Cay Play mais toujours aussi peu ergonomique à utiliser. Les commandes sont placées sur un pad situé à côté du frein à main. Le style intérieur est germanique. Autrement dit sombre, austère mais très bien fini.
La planche de bord est épurée et revêtue dans cette finition haut de gamme (21 850 €) ainsi qu’une partie des sièges. Mazda a choisi de ne pas céder aux sirènes du tout numérique et conserve un combiné d’instrumentation analogique. Ce restylage est l’occasion pour Mazda d’enrichir l’équipement sans trop faire gonfler le prix. Ainsi la citadine reçoit un volant chauffant, la lecture des panneaux ou la caméra 360°.
La marque a aussi cherché à faire progresser le confort. Par exemple, les sièges ont été redessinés pour limiter la fatigue explique Mazda. L’insonorisation aussi a fait l’objet d’optimisation.Ces menues évolutions n’ont aucun impact sur les qualités de la japonaise mais aussi ses défauts. Ainsi, elle conserve un rapport encombrement/habitabilité très moyen pour la catégorie. En effet malgré une longueur de 4,07 m (c’est l’une des plus grande du marché), les passagers sont toujours à l’étroit à l’arrière et particulièrement aux niveaux des jambes. Le volume de coffre reste quant à lui dans la moyenne avec 280 litres si l’on compte l’espace situé sous le plancher. Il offre une belle profondeur mais en contrepartie un seuil de chargement haut.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,06 m
- Largeur : 1,69 m
- Hauteur : 1,49 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 280 l / 950 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 94 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2019
* A titre d'exemple pour la version III (2) 1.5 SKYACTIV-G M HYBRID 90 EXCLUSIVE EDITION.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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