Essai vidéo : Hyundai i20 (2018) : cure de jouvence

A sa sortie en 2014, l’i20 a surfé sur un vent de modernité qui soufflait alors sur une gamme Hyundai en plein renouvellement. Le design et les prestations, qui ont profité d’une conception européenne, ont fait un réel bond en avant. Des progrès sensibles qui n’ont pu cacher bien longtemps un équipement, bien que généreux, un peu moins à la page que celui de ses rivales européennes. Aujourd’hui, cette version restylée vient rattraper ce retard, le tout sous une robe légèrement revue.

La face avant reçoit une nouvelle calandre et un bouclier aux inserts redessinés. A l’arrière, les modifications sont plus sensibles avec des feux remodelés et un bouclier qui perd la plaque d’immatriculation au profit du hayon. Jantes au dessin inédit et nouvelles teintes de carrosseries (désormais disponibles en bi-ton) parachèvent ce restylage. 

A bord, la coréenne n’a pas jugé utile de revoir sa copie, l’i20 ayant toujours fait partie des bonnes élèves en matière de qualité perçue. Les assemblages sont toujours d’actualité et les matériaux souvent plus flatteurs que ceux d’une Renault Clio par exemple. Seul le dessin de la planche de bord, plutôt classique, peut paraître désormais daté.

Mais celle-ci accueille pour la première fois un écran couleur (oui, oui !) et tactile de 7 pouces, donnant ainsi accès à des fonctionnalités jusqu’alors indisponibles. La polyvalente rattrape ainsi le sérieux retard qu’elle accusait par rapport à ses concurrentes. Mais nous y reviendrons. Pour le reste, cette Hyundai de 4,04 m reste toujours l’une des plus spacieuses de la catégorie, bien qu’une Seat Ibiza soit désormais passée par là. L’espace dévolu aux jambes des passagers arrière est suffisant et le coffre de 295 dm3 affiche une valeur dans la moyenne haute du segment.