2. Essai Kymco CK1 125 : basique mais finition soignée
Disponible en deux choix de coloris bleu mat ou blanc mat, la CK1 fait figure de proue dans la gamme moto, faisant oublier la Quannon Sport apparue en 2007 et la version naked dépourvue de carénage lancée en 2010. Dès que l'on s'installe à bord, on apprécie l'assise fine et creusée perchée à seulement 780 mm de haut, une hauteur tout à fait adaptée à une large clientèle, petits et grands trouveront facilement leur aise avec en prime la possibilité pour ceux ou celles d'1m70 de pouvoir avoir les deux pieds bien à plat. Par ailleurs, les genoux épousent parfaitement la forme des écopes. Le confort de selle est bien présent. En revanche, l'espace dédié au passager n'incite pas vraiment au duo, seules des petits trajets urbains peuvent être envisagés grâce aux repose-pieds escamotables et aux fines poignées passager. Les bras bien tendus et le buste légèrement penché vers l'avant traduisent d'une position de conduite typique pour la catégorie.
Le cadre en acier loge une motorisation de dernière génération développée par la firme asiatique. L'architecture de ce nouveau bloc s'articule autour d'un cylindre décentré, d'un piston allégé de l'ordre de 30 % par rapport à la précédente génération de moteur et d'injecteurs d'huile placés sous le piston permettant d'améliorer le refroidissement. Autrement dit, sur le papier, le monocylindre 4 Temps de cette CK1 est censé réduire la consommation de carburant et les vibrations. A l'usage, le pari semble réussi puisque lors de notre essai, nous avons relevé une consommation de 2,0 litres/100 km en cycle mixte (trajets urbains et autoroutiers). Une fois sur l'autoroute, aucune vibration n'a été ressentie sauf une fois la vitesse maximale atteinte soit 100 km/h, une performance honorable, qui vous rappelle tout de même que cette CK1 peut dépanner sur des trajets péri-urbains mais pas plus. Les reprises sont satisfaisantes à bas et moyen régime. Notons les progrès réalisés en la matière par rapport à la défunte Quannon Naked. La cloche d'embrayage est équipée d'un mécanisme d'amortisseur de couple permettant dal limitations des claquements lors des changements de rapport. Sur ce point, Kymco a réussi avec une boite de vitesses à 5 rapports parfaitement calibrée et d'une précision rare sur ce type de machine où l'on peut avoir quelques difficultés à cibler le point mort.
Enfin , en terme de comportement, peu ou pas de surprise, le train avant, bien posé, limite pataud, ne manque pas de rigueur mais nous aurions aimé un peu de plus de sportivité. Côté freinage, le disque remplit son rôle malgré un manque évident de progressivité et de puissance au levier. Le point positif reste la suspension avant : en effet, la fourche hydraulique ne pompe quasiment pas sur les chaussées défoncées, point d'effet marteau-piqueur dans les bras, ce qui garantit un certain confort.
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