2. Essai - Honda Super Cub 125 : tout pour les loisirs
Le Honda Super Cub C125 est une machine dédiée principalement aux loisirs, le genre de monture idéale pour se déplacer en milieu balnéaire durant les vacances ou en milieu urbain. Qui dit véhicules de loisirs, dit motorisation simple, éprouvée tout en respectant la législation en vigueur. Sur ce point, pari réussi pour le constructeur japonais avec l’introduction d’un mono cylindre 4-temps coiffé de deux soupapes. Refroidi par air et alimenté par l’injection, il développe une puissance qui frôle les 10 chevaux (9,8 chevaux à 10000 tr/mn) pour un couple de 10 Nm disponible dès 8000 tr/mn. Malgré une puissance restreinte, le bloc insuffle une dynamique suffisante à tous les régimes. Honda annonce une consommation de 1,5 litres/100 km, une donnée non vérifiée pendant notre courte prise en mains mais cela nous paraît présomptueux, tablez plutôt sur 1,9 voire 2 litres/100 selon l’usage et le mode de conduite adopté.
À l’instar de son illustre ancêtre, le millésime 2019 adopte une transmission semi-automatique à 4 rapports. Ici toujours pas de commande d’embrayage et attention à ne pas se faire piéger car le naturel revient au galop. L’embrayage est donc entièrement automatique, cela apporte un confort supplémentaire. Le changement de rapports se fait par l’intermédiaire d’un sélecteur à deux commandes : il suffit d’appuyer vers l’avant pour monter un rapport et d’appuyer vers l’arrière pour rétrograder, simple comme ça mais cela demande un léger temps d’adaptation notamment pour rétrograder. À l’usage, la boîte est précise, douce et aucun à-coup n’est à déplorer. Mieux vaut tout de même s’immobiliser en deuxième pour éviter le petit ‘’dérapage’’ ! En plus, le démarrage est possible directement sur le deuxième rapport très long puisque nous avons pu le pousser jusqu’au rupteur à 80 km/h. Étant donné l’absence de compte-tours, les phases de montage et de rétrogradage doivent se faire à l’oreille et comme le moteur se veut discret, il faut le faire au feeling.
En matière de freinage, Honda aurait pu se contenter d’installer un simple freinage couplé…mais au final, la firme ailée, peu avare lorsqu’il s’agit de la sécurité, a préféré l’instauration d’un système ABS mono canal agissant uniquement sur le disque de 220 mm avant : l’étrier Nissin simple piston diffuse une belle puissance progressive ou il est quasiment impossible de déclencher l’antiblocage. Le tambour arrière de 130 mm offre un bon feeling au pied mais l’efficacité reste moindre.
C’est donc en ville ou sur votre lieu de vacances que le Super Cub C125 apparaît comme un allié idéal. Grâce à une bonne répartition des masses, l’équilibre général n’appelle aucune critique, d’autant que ses roues de 17 pouces associées à un poids maitrisé (109 kilos tous pleins faits) magnifient l’agilité et la maniabilité en réseau urbain. En revanche, dès que l’horizon se dégage, la musique est tout autre, car le Honda Super Cub C125 estexempté de protections. Le moteur, bien que volontaire, n’autorise pas les longues distances avec une vitesse de pointe de l’ordre de 112 km/h compteur. Mais les reprises sont honorables dans les hauts-régimes, et les vibrations bien filtrées.
Photos (22)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération