Essai - Honda Super Cub 125 : la légende ne meurt jamais
Le Honda Super Cub C 125 2019 capitalise sur le style de son illustre aîné et sur sa côte de popularité historique sur les marchés asiatiques pour effectuer cette année son grand retour en Europe et en France. Il garde son esprit légendaire, son style intemporel, avec en prime des équipements pratiques et des technologiques modernes. Prêt pour une seconde carrière ? Essai…
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Note
de la rédaction
14/20
Après avoir fait renaître de façon spectaculaire son modèle iconique baptisé Monkey, le constructeur japonais Honda insuffle une puissante dynamique à un autre véhicule star de sa gamme : le Super Cub C125. Pour la petite histoire, le premier exemplaire, appelé à l’époque Super Cub C100, est apparu en 1958, une arrivée remarquée qui coïncide avec les 10 ans d’existence de la marque. Près de 60 ans plus tard en 2017, le 100 millionièmes Super Cub sortait des chaînes de montage. Aujourd’hui, le Super Cub, et plus spécifiquement sa version C110, fait toujours recette au Japon ainsi que dans le sud-est de l’Asie.
Certes, le volume des ventes dans la catégorie des véhicules loisirs n’atteint pas des sommets en France mais leur popularité ne cesse de croître, ce qui a poussé Honda à réintégrer plusieurs modèles de ce type dont le Monkey et aujourd’hui le Super Cub C125. Un choix judicieux voire audacieux pour Honda mais il faut bien avouer que le millésime présenté ici capte tous les regards et possède tous les atouts pour écrire un énième chapitre au sein de sa riche histoire. Esthétiquement, il n’a rien perdu de sa superbe, on reconnaît aisément sa silhouette intemporelle, ses courbes douces , ainsi que son tablier bombé. L’éclairage avant full led n’est pas sans rappeler celui utilisé par la famille CB. L’impression générale génère une finition qualitative avec les commodos peints en gris, ou bien encore la présence de nombreux chromes. Le millésime 2019 perpétue la tradition avec un cadre ouvert en tubes d’acier ouvert et la conception d’un train avant monobloc, autrement dit, les éléments que sont la fourche, le guidon et le tablier constituent un seul et unique élément.
Malgré sa bouille de charmeur, le Honda Super Cub C125 présente une dotation d’équipement peu fournie puisqu’on ne retrouve que le démarreur électrique placé au commodo droit. Il faut déplorer l’absence d’une commande d’appel de phare et des feux de détresse. En contrepartie, le contacteur classique troque sa place pour un système Smart Key : l’idée est judicieuse et toujours aussi pertinente même sur des véhicules de ce type. Une fois dans la poche, la Smart Key reconnaît la présence du véhicule à moins d’un mètre. En prime, la fonction Bike Finder permet d’activer les warnings. À bord, l’instrumentation révèle un compteur de vitesse analogique agrémenté d’un petit cadran digital sur lequel s’affiche une jauge à essence, un totalisateur kilométrique, un odomètre, une horloge et un indicateur de rapport engagé. En revanche, le compte-tours brille par son absence…dommage !
L’autre bémol de ce Super Cub est à mettre à l’actif de ses aspects pratiques assez pauvres : en effet, la selle monoplace (le Super Cub est homologué une place) ne recèle pas de coffre et il ne faut pas compter sur la présence d’une boîte à gants au tablier pour relever le niveau. Toutefois, la largesse du tablier peut faire office de dépannage pour le transport d’un colis aux dimensions réduites a minima.
Elaboré avec un seul mot d'ordre en tête : l’universalité. Le Honda Super Cub C125 a été conçu pour être accessible et facile à utiliser par une très grande majorité de personnes. L’assise offre une accessibilité intéressante grâce à une hauteur de selle contenue (780 mm). La position de conduite assez droite est naturelle avec en prime une excellente visibilité. De plus, la silhouette en ‘’S’’ du châssis propose suffisamment de place pour accueillir toutes sortes de morphologies. Notre conducteur mesurant près d’1m90 n’a pas eu de mal à caler ses jambes, certes, le fessier reculé sur la selle et des genoux un peu plus écartés, mais n’à aucun moment ressenti une gêne, excepté peut-être durant les manœuvres effectuées à basse vitesse. Concrètement, l’engin est accessible à tous ! Enfin on apprécie le revêtement antidérapant des repose-pieds. Les suspensions à grands débattements apportent un supplément de souplesse non négligeable. L’encaissement des chocs se fait en douceur, préservant ainsi le confort du pilote. En revanche, côté protection, le véhicule ailé pêche puisqu’aucun pare-brise, ni saute-vent ne sont présents y compris si l’on fouille dans le catalogue des accessoires.
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