2. Essai Harley-Davidson XR 1200 X - La plastique: Née sous X
Aucun chrome, du noir jusqu'à la ligne d'échappements, un réservoir en résine à la fermeture inspirée de la trappe d'aviation et même un compteur de vitesse numérique, le défi du XR 1200 X commence dès le premier coup d'oeil. Pour celui qui n'a jamais entendu parler de la référence historique qui lui sert d'alibi, il n'a rien d'un produit de la Motor Compagny. C'est clair, le XR ne doit compter que sur lui-même pour conquérir. Il se jette dans l'arène du marché en ayant ôté son armure recherchée par les inconditionnels d'un blason qui suggère aussi un mode de vie. Là, on va parler moto et puis c'est tout.
Ceci dit, l'ensemble est bien équilibré. La culture « dirt track » minimaliste et un tantinet vintage est suggérée avec un avant raboté. Le phare se dissimule, le garde boue avant fait dans le court ce qui offre un peu plus au regard la pièce montée mécanique. Ça c'est pour l'avant, parce que l'arrière s'alourdit notamment avec les deux canons en guise d'échappements et une poupe effilée Le cablage ne passe pas inaperçu et lorsque l'on s'attarde, on n'échappe pas à la greffe du radiateur d'huile à gauche.
Mais comme tout ceci se fond dans un ensemble sombre qui exacerbe les filets orangés heureusement essaimés. La bête séduit et inspire le respect. C'est l'empreinte de la version X, on insiste sur le côté ombrageux, on revendique un caractère martial et on fait fi du rappel à la légende de la déclinaison « Mirage Orange Pearl » qui n'a pas plus inspiré que ça le chaland de chez nous. Mais avoir de bonnes volontés ne fait pas tout. Il va falloir assumer ça sur la route.
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