Essai - BMW Série 3 Touring (2019) : la crème bavaroise
BMW poursuit la diversification de sa nouvelle Série 3. Après la berline, place au break. Cette septième génération de Touring (G21) profite des dernières technologies de la firme bavaroise pour revenir parmi le gratin des breaks premium. L’allemande a-t-elle corrigé ses défauts ? Est-elle toujours la plus sportive du marché ? Réponse au volant de la version 330 d XDrive.
Sommaire
Note
de la rédaction
15,2/20
Note
des propriétaires
En bref
A partir de 43 450 €
2 ou 4 roues motrices
4 ou 6 cylindres
La Série 3 se décline en break depuis plus de 30 ans chez BMW, mais c’est bel et bien la dernière génération qui a fait décoller cette carrosserie. En effet, sur les 1,7 million d’exemplaires produits depuis 1987, la « F31 » a représenté à elle seule 500 000 unités. Un score d’autant plus respectable qu’il a été réalisé durant l’émergence des SUV, les nouveaux colonisateurs du marché des breaks.
Cette septième génération de Série 3 Touring (G21) reprend toutes les améliorations de la berline. A commencer par sa plateforme. La longueur est d’ailleurs strictement la même (4,71 m), ce qui signifie que les volumes ne font toujours pas partie des préoccupations principales du modèle. BMW a donc privilégié le design en retouchant exclusivement la partie arrière. La Série 3 Touring conserve son allure athlétique marquée par une garde au sol basse, une chute de pavillon en douceur et des épaules arrière très galbées. C’est d’autant plus flagrant sur cette version d’essai en finition M Sport équipée de jantes 18’’, d’un pack carrosserie M et de rails de toit noir brillant.
Les proportions sont équilibrées pour que cette Série 3 Touring conserve son rang de modèle sportif dans la galaxie des breaks premium face à l’élégante Volvo V60 ou la très homogène Mercedes Classe C break. Les évolutions esthétiques qui découlent de la berline se concentrent sur la face avant, désormais composée d’une double calandre élargie, d’un bouclier particulièrement prononcé et d’optiques positionnées très bas. Ces dernières peuvent recevoir sur les finitions hautes la technologie laser, permettant d’éclairer à plus de 500 mètres sans éblouir.
L’allemande n’était pas réputée pour être l’une des plus accueillantes du marché. Les choses évoluent en douceur. On note tout d’abord un effort apporté aux places arrière où deux adultes voyageront dans de bonnes conditions avec un gain visible aux jambes. Désormais, trois sièges enfants peuvent être installés sur la banquette arrière.
Le volume de coffre, lui, stagne, c’est dommage. Il gagne seulement 5 petits litres pour atteindre 500 litres tout rond en volume de base et se place ainsi dans la moyenne du marché à mi-chemin entre une Classe C break et une V60. La modularité reste la même qu’auparavant avec une banquette arrière fractionnable 40/20/40 et rabattable électriquement depuis le coffre (option). Le volume maxi atteint alors 1 510 litres et la surface de chargement est à quelques millimètres près totalement plane. Mais là où la bavaroise se distingue de la concurrence, c’est par la présence de sa lunette arrière ouvrante qui permet de charger des objets longs. Une spécificité de la Série 3 Touring heureusement conservée sur cette nouvelle génération. Son ouverture est manuelle mais elle est intégrée dans un hayon qui lui est motorisé.
Saluons enfin la facilité de mise en place et de manipulation des deux enrouleurs arrimés dans le coffre. Le premier fait office de plage arrière et le second de séparation avec le coffre, si vous avez un chien à transporter par exemple. Et pour compléter l’attirail du break parfait, une boule d’attelage escamotable est aussi disponible au sein du vaste catalogue d’options (1 150 €).
Le cockpit est quant à lui identique à celui de la berline et se compose d’une instrumentation 100% numérique, d’une position de conduite très sportive et d’un tableau de bord toujours très orienté vers le conducteur. Certains trouveront le dessin austère, d’autres comme nous apprécient la sobriété et la discrète intégration de l’écran multimédia. Ce dernier offre tous les services connectés actuels et présente une interface plutôt simple à utiliser. Sans trop d’exubérance, cet intérieur offre une qualité de finition irréprochable et digne du blason affiché sur le capot.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,70 m
- Largeur : 1,82 m
- Hauteur : 1,44 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 500 l / 1510 l
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 140 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juin 2019
* A titre d'exemple pour la version (G21) TOURING 330D XDRIVE 265 M SPORT ULTIMATE BVA8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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