Didier Leroy, vice-PDG de Toyota : "nous serons prêts à temps pour l'électrique" - Les boss de l'auto en direct du Mondial 2018
Seul vice-président européen du constructeur japonais, l'ancien directeur de l'usine Toyota de Valenciennes est aujourd'hui le N2 du géant mondial. Il a accepté, pour Caradisiac, d'évoquer les grands sujets du moment, de la fin du diesel à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Le Ch'ti a fait du chemin. Après avoir quitté ses Flandres natales, Didier Leroy est devenu le bras droit d'Akyo Toyoda, le tout-puissant patron de Toyota. Passé par la direction de l'usine d'Onnaing, avec la réussite que l'on sait, il est désormais en charge des futurs produits de la marque et notamment du changement de nom récent de la compacte Auris, redevenue Corolla. "C'est un nom lié à notre histoire, connu dans le monde entier". Manière de tacler ses prédécesseurs qui l'ont débaptisée ? Ce n'est pas le genre du vice-président.
De l'électrique à la sportive
Ce n'est pas son genre non plus de penser que sa marque est quelque peu en retard dans son programme électrique, dont l'annonce remonte à moins d'un an. L'inventeur de l'hybride dans les années quatre-vingt-dix aurait-il raté l'émergence du 100 % électrique ? "Nous serons prêts à temps, et dès 2020, 10 modèles électriques seront sur le marché". Sa volonté ? Être présent dans tous les domaines, comme l'hydrogène, avec la Mirai. "Ou le sport avec la Yaris GR et GRMN ou encore la future Supra." Un coupé développé en partenariat avec BMW. "Nous sommes une marque mondiale et à ce titre, nous devons investir tous les segments". Une marque mondiale qui craint plus que tout les menaces que font peser la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Optimiste, Didier Leroy salue le récent apaisement entre les deux camps. En espérant qu'il se transforme en paix durable.
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