Voilà maintenant plus d'un an que Jorge Martinez essaie d'accéder à la catégorie reine des Grands Prix, le Moto GP. Avec Suzuki, avec Kawasaki, il a tenté de conclure des accords de fourniture d'une machine, mais les constructeurs sont restés insensibles à ses arguments pourtant sonnants et trébuchants, tandis que le clan Honda a fait le plein depuis longtemps, que Yamaha refuse d'ouvrir son carré et que Ducati est déjà assez pris.D'où cette situation toujours étonnante d'un entrepreneur, chef d'écuries dominant en 250 et en 125, qui a la surface financière de ses ambitions, mais incapable de trouver une marque à l'écoute de son ambition légitime pour une catégorie qui recherche pourtant à étoffer sa grille de départ.Mais l'Espagnol est opiniâtre. Il a repris au Mugello, site qui s'apprête à accueillir le Grand Prix d'Italie ce week-end, son bâton de pèlerin et il est allé taper à la porte de Yamaha et de Ducati. Pourquoi aujourd'hui plus qu'hier ? Parce qu'en 2010 interviendra la règle d'une seule moto par pilote, ce qui, en théorie, en libérera une du parc actuel des écuries présentes. Aspar est prêt à en récupérer deux pour une structure à deux pilotes et a un faible pour les trois diapasons. La réciprocité reste à prouver.