Commentaires - Les splendeurs du Musée de la Voiture de Compiègne

j avais aimé la série tv "La croisière jaune "avec Coluche il me semble

départ de Paris ou arriver en Chine

Jolie collection. Pour qui aime les carrioles, le musée des carrosses de lisbonne vaut également le détour.

Le coupé Lambert est superbe nou

Ouaip... à Compiègnes, les carrosses sont hélas bien peu mis en valeur. Entassés dans un vaste bâtiment, sans trop de possibilité de tourner autour. Très sombre ( surtout en cette période )...

C'est bien plus sympa pour les autos, et les expos temporaires où dans le chateau, un réel effort de scénographie est déployé.

La "Jamais Contente" a un côté oxymore: un obus (donc profilé) posé sur un châssis aussi aérodynamique qu'une charrette. En prime le conducteur (pilote?) dépassait tellement qu'on se demande comment il a résisté à la pression du vent à 100KM/H.

On peut conclure que lui aussi a battu un record de résistance!

Pas d'accord, la modernité est incroyable pour 1889. La "charette" du bas n'est due qu'à des contraintes techniques (lames). L'"obus" du haut est révolutionnaire par rapport à une calèche. Mais on voit bien que l'aérodynamique était très balbutiante: avant en pointe et arrière rond.

J'ai oublié : et actuellement on dessine bien des gros SUV statutaires et électriques qui feront bien rire dans 130 ans.

Mais nous ne sommes pas en désaccord! Ce que j'écris n'est pas un jugement, mais un constat.

Quant la question de la résistance à la pression phénoménale du vent à 100 KM/H sur un conducteur dont même le buste dépasse de "l'obus", je me la pose toujours!

Et, s'agissant des SUV je suis plus que d'accord: je fais partie de ceux qui espèrent que le prix de l'énergie, carburant ou électricité, restera toujours élevé; la sobriété est un enjeu environnemental général.

C'était vraiment le début de l'aérodynamisme à une époque où le seul moyen de locomotion qui atteignait ces vitesses, c'était des locomotives (et même bien plus, 213 km/h en 1903 pour une locomotive électrique).

Bref, rien que le fait de penser à donner un profil de balle (même si le pilote est quand même bien exposé à l'air), c'était déjà un exploit.

Pour ceux qui habitent dans le coin, ça peut faire une bonne idée de sortie et les tarifs restent relativement raisonnables (voire gratuits).

Dommage que toute la partie "carrosse" fasse un peu foutoir mais c'est pas une collection de pin's ... faut une sacré place pour exposer correctement ces bestiaux.

Le pilote, un calcul rapide sur un coin de table (sans garantie) donne environ 100 N (10 kgf) à 30 m/s, donc pas trop dur, surtout avec les mains accrochées au volant.

Un point m'a échappé: des rafales à 100 KM/H, ça se produit parfois, même si ce n'est pas pas souvent. Et il faut vraiment que ça devienne un ouragan pour faire décoller un homme de corpulence moyenne, comme en 1987 sur une place de Quimper si j'en crois le témoignage d'une connaissance.

Je présume donc qu'un costaud tiendra le coup dans une Jamais Contente!

PS: pas très fort pour un Breton vivant sur la côte!

L'éthanol favorise l'inclinaison du corps donc la résistance au vent des Bretons.

Mais ça fatigue!

PS:je bois un coup une fois par SEMAINE!

Au nord de Brest c'était 6 litres de vin par marin et par jour que devaient garantir les patrons pêcheurs vers 1900.

Yes, si les carrosses sont en majorité mal mis en valeurs, les expos temporaires de 2020 (juste avant d'être cloitrés) et 2022 étaient vraiment superbes

C'est le problème de la voile: c'est le corps humains qui réclame du carburant!

Enfin, aujourd'hui, c'est la drogue, mais ça, c'est plus "discret". Probablement que trop de citadins se reconnaissent dans ce genre de conduite addictive!

Il n'y a pas bien longtemps, des médecins s'autorisaient à faire la morale aux maçons qui s'anesthésiaient au gros pif. Lequel s'est posé la question de la raison de l'alcoolisme dans certaines professions?

Pour les marins pêcheurs de 1900 la réponse est évidente : cela rendait juste l'enfer temporairement acceptable.

Lors d'un rassemblement de vieux gréements à Douarnenez, un marin qui avait connu la voile disait ne pas comprendre cette nostalgie pour ces bateaux, tellement il en avait bavé à travailler à leur bord avant la motorisation.

La contrepartie cependant n'est qu'à peine avouable: la surpêche a réduit dramatiquement la ressource.

Il y a une vingtaines d'années, alors que je faisais observer que les sonars modernes permettraient à un adepte des jeux vidéo de trouver autant de poissons qu'un vieux loup de mer, l'un d'entre eux me fit cette réflexion: "ce n'est plus le même métier!

Bref, ce sont les poissons qui doivent être nostalgiques de ce temps!

Pour me rassurer quand j'étais petit et que je n'aimais pas l'eau froide je disais que savoir nager c'est complètement inutile pour un Breton.