Tom Bergmann, le financier en chef de maison centenaire de Milwaukee a fait les comptes de la grève qui l'a secouée pendant trois semaines. Période pendant laquelle aucune moto estampillée Harley n'est sortie des usines. Et le blason accuse le coup.Tout d'abord, c'est l'équivalent d'un mois plein qui est parti en fumée pour l'exercice annuel. Dans un premier temps, la production va chuter de quelques 84 000 unités à 66 000. Ensuite, s'il y a croissance pour 2007, elle ne sera que d'un chiffre et non plus deux comme ces dernières années. Les bénéfices avant impôts seront réduits d'autant et les modèles 2008 sont d'ores et déjà retardés, victimes de l'effet papillon du mouvement.Mais le plus difficile à venir est peut être pour les sous traitants. Quant aux concessionnaires, ils n'échapperont pas aux conséquences collatérales. Néanmoins, Bergmann, s'il se désole, ne désespère pas. En 2008/2009, Harley reprendra sa marche en avant. Quel émoi quand même...