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Par §alf225wp
C'est finalement une bonne nouvelle pour SAAB qui ne connaîtra pas un destin à la Venturi ou Lancia.
De toute façon, la fin de SAAB ne doit pas émouvoir grand monde, hormis quelques passionnés d'automobiles.
Commentaires - Le nom de Saab disparaît de l'automobile contemporaine
Le nom de Saab disparaît de l'automobile contemporaine
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Par matrix71
pour de Opel Vectra rebadge....
Par §wiz107IW
Une nouvelle marque naitra : BAAS
Puis le griffon laissera place au crocolion
Par §Arn843dA
En réponse à §alf225wp
C'est finalement une bonne nouvelle pour SAAB qui ne connaîtra pas un destin à la Venturi ou Lancia.
De toute façon, la fin de SAAB ne doit pas émouvoir grand monde, hormis quelques passionnés d'automobiles.
Depuis maintenant cinq de soubresauts continus, tout le monde a tourné la page. Et le projet de NEVS n'etait basé que sur l'utilisation de la plateforme Phoenix et le nom de la marque pour vendre des EV, ne correspondant pas vraiment au profil type es Saabistes.
Par §le 043Iz
Le nom n'est pas perdu... Un jour peut-être...
Il est normal qu'un projet chinois qui n'a de commun que la plate-forme récupérée ne puisse porter ce nom. Clairement, il ne s'agit pas de resusciter la marque mais... faire du fric en employant un nom.
Venturi est le bon exemple de l'utilisation scandaleuse et usurpée d'un nom...
Par Yankee98
En réponse à §alf225wp
C'est finalement une bonne nouvelle pour SAAB qui ne connaîtra pas un destin à la Venturi ou Lancia.
De toute façon, la fin de SAAB ne doit pas émouvoir grand monde, hormis quelques passionnés d'automobiles.
La fin d'une marque qui produit des véhicules intelligemment conçus et fiables va émouvoir tous les amateurs de choses bien faites, moi le premier, même si je n'ai pas de SAAB.
Enfin, il restera toujours la mafia automobile allemande et ses caisses de cakes, celle italienne et ses caisses de vieux beaux, et celle française et ses caisses utilitaires.
Par §saa452RJ
En réalité tout ne serait pas perdu, les droits d'exploitation de l'acronyme Saab ne sont pas très clairs (texte de 1975), aucun document officiel ne donne clairement l'appartenance totale de l'acronyme à Saab Group.
Quand bien même, la perpétuation du nom Saab n'apporterait rien de plus à NEVS, car la rupture est définitive entre l'aventure Saab Automobile depuis 1947 et les ambitions électriques (voire hybrides) du Chinois. Et chez les passionnés, Saab rime d'abord avec Aérodynamisme, Turbocompresseur et, il faut bien le dire, Débrouillardise-vendue-chère (mais robuste). Toutes les automobiles Saab ont émané d'un abominable brainstorming consistant à faire un truc qui tourne bien avec des moyens de pauvre :
- La première peinture de la Saab 92 était un vert issu des surplus de l'armée de l'air suédoise.
- L'obsession de l'aérodynamisme servait à compenser la faiblesse des 3 cylindres 2 temps.
- Le double circuit croisé de freinage a été inventé pour compenser la qualité bas de gamme des tubules.
- Le premier 4-cyl a été l'adaptation d'un vieux V4 Ford, il aura fallu toute l'ingéniosité de Per Gillbrand pour le rendre acceptable.
- Le second 4-cyl. a été une modification d'un slant-4 Triumph, constamment amélioré par le brillant ingénieur.
- L'avènement du turbo en 1976 devait pallier les limites développementales en atmosphérique du moteur Saab H, toujours issu du Triumph. C'était une belle réussite, d'ailleurs !
- Jusqu'en 2002, faute de fonds, Saab aura dû presser jusqu'aux pépins les possibilités d'évolution de cette base, qui aboutissent aux excellents B205, en ajoutant une injection électronique différentielle, un allumage à décharge capacitive, et diverses autres malices techniques. Comme on ne pouvait vraiment plus faire mieux, Saab a alors changé pour la série Familly II Ecotech, un co-développement Saab-GM-Opel.
- Les commandes de conduite électriques (refusées par les assurances) développées en 1992 sur une Saab 9000 devaient surtout soulager le moteur et réduire les coûts de fabrication.
- Le moteur flexfuel Biopower était un moyen de revenir à un moteur entièrement Saab, puisque le génial Kjell Bergström a réutilisé l'antique B205, lui redonnant grâce à l'éthanol un second souffle (et quel souffle, des performances encore supérieures aux version essence).
- La prochaine étape devait être la suppression des soupapes. Tant pis...
Quoi qu'il en soit, le partenariat avec Dongfeng (sur le site de Tianjin... Tianjin ?... ) permet enfin d'entrevoir l'espoir d'un véhicule nouveau, dans un système totalement nouveau, et avec un nom nouveau. Saab a fait son temps, c'était une belle histoire, terminé. Je n'aime pas trop ces nouveaux investisseurs qui tentent de développer une bagnole électrique en reprenant le nom d'un ancien constructeur disparu (Detroit Electrics, par exemple). Autant créer quelque-chose de neuf !
