Cadillac "The beast" : découvrez la limousine du nouveau président américain Donald Trump
Donald Trump prend aujourd'hui place à la Maison Blanche officiellement après sa victoire aux présidentielles. L'homme politique numéro un des Etats-Unis aura lui aussi droit à la fameuse limousine Cadillac, mais quelques changements sont à noter pour Donald Trump qui fait preuve d'un peu plus de raison (si, si !).
Elle est surnommée "The Beast" (la bête) par les Américains, et on comprend vite pourquoi. La limousine présidentielle, conçue et fabriquée par General Motors, était déjà connue de tous avec Barrack Obama, et l'auto sera reconduite à l'occasion de l'investiture de Donald Trump aujourd'hui. Des photographes espions avaient surpris la nouvelle version de la limousine Cadillac en séance d'essai chez General Motors, si bien que de menus changements (selon certaines indiscrétions) sont à noter.
Le premier d'entre eux, et pas des moindres, est que Donald Trump fait un retour à la raison par rapport à Barrack Obama. Ce dernier disposait en effet d'une vraie flotte de limousines Cadillac (une bonne douzaine), mais le nouveau président républicain a choisi de n'en conserver qu'une seule qui sera donc utilisée en permanence.
Esthétiquement, comme l'on peut le voir sur ce cliché, la nouvelle version de la limousine présidentielle devrait avoir droit à son "restylage" avec de nouveaux feux et une face avant rappelant les dernières productions Cadillac, comme l'Escalade.
Les dessous de la bête
Le projet "Cadillac One" a coûté un peu plus de 15 millions de dollars à General Motors, une somme entièrement versée par le gouvernement américain. Chaque exemplaire de la limousine vaut entre un et un million et demi de dollars. Les informations techniques sur l'auto sont évidemment compliquées à obtenir : la masse, par exemple, dont les valeurs annoncées varient entre 5 et 7 tonnes, ce qui paraît être une estimation plutôt cohérente compte tenu du blindage et des équipements. Justement, en parlant de blindage, il faut savoir que les vitrages sont scellées pour contrer toute attaque bactériologique et chimique. Le blindage lui-même consiste en un alliage de métaux d'une vingtaine de centimètres, le plancher étant entièrement recouvert d'une épaisse couche de métal pour se défendre face aux bombes qui pourraient être sur la route. Les portes sont quant à elles tellement lourdes qu'elles ne peuvent être ouvertes de l'intérieur...
Le président américain est protégé par une garde rapprochée qui dispose de fusil à pompes, de canons à gaz lacrymogène pour faire dispersion et de tout ce qu'il faut pour maintenir le président en vie en cas d'attaque, comme des poches de sang (du groupe sanguin du président, évidemment) conservées à l'abri dans l'auto.
A l'inverse de Barrack Obama qui se servait de la Cadillac comme d'un bureau annexe, Donald Trump a choisi plus de simplicité puisqu'elle servira uniquement aux déplacements. Et à ce sujet, il faut savoir que la Cadillac a reçu quelques modifications comme la suspension pilotée électroniquement. Les pneus, renforcés au kevlar, sont associés à des jantes spéciales ultra rigides qui permettent de continuer de rouler, même en ayant les quatre chaussons à plat.
Quelques informations techniques
La Cadillac One n'est pas un projet parti d'une feuille blanche. Cela aurait évidemment coûté bien trop cher pour un véhicule produit à quelques unités seulement. General Motors a donc pioché dans sa grande banque de moteurs et de plateformes pour concevoir cet engin présidentiel.
La base est d'ailleurs le Chevrolet Kodiak (à ne pas confondre avec l'autre Kodia"q", le SUV Skoda vendu par chez nous), un utilitaire de moyenne taille servant à certaines professions. Sous le capot, on retrouve le traditionnel V8 6.6 "Duramax" de General Motors dont la puissance tourne autour des 300 ch et le couple étant d'environ 800 Nm (variable selon les versions moteurs).
Certains médias américains, qui ont pu essayer l'auto (l'ancienne version, en tout cas), parlent de leur côté d'un V8 LS3 d'origine Chevrolet, qui est un bloc essence (cylindrée variable et tournant autour des six litres). Les avis divergent donc sur le moteur installé dans la "Beast", mais étant donné qu'il y eut une douzaine d'exemplaires produits pour Barrack Obama, il ne serait pas surprenant qu'une partie du parc soit en essence et l'autre en diesel.
C'est en tout cas la première limousine présidentielle américaine qui ne reprend pas une base de modèle de série du catalogue d'un constructeur. Les anciens présidents américains avaient en effet eu droit à des Cadillac Fleetwood et Lincoln Continental, toutes à moteur... essence.
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