C’est un coin de ciel bleu pour le constructeur Tesla dans un ensemble social où semble plutôt dominer la grisaille. La marque d’Elon Musk s’était fait remarquer en début de semaine avec une vague de licenciements signalée après une évaluation annuelle des performances. Ceci avant que l’entreprise établie à Palo Alto, en Californie, ne pointe du doigt certains de ses fournisseurs dans les retards de production qui plombent la commercialisation de la très attendue Model 3. Mais il y a aussi des bonnes nouvelles et elles nous viennent d’Allemagne.
C’est une situation qui pose question et qui demandera sans doute à Tesla des explications. Car le paradoxe pique les yeux : alors que le constructeur de véhicules électriques cherche à augmenter sa production afin de répondre à la forte demande pour sa nouvelle berline Model 3, des centaines de ses employés après l'évaluation annuelle de leur rendement vont être licenciées. Une vague de congédiements confirmée par voie de communiqué. Il n’en fallait pas plus pour que certains, en Amérique du Nord, parlent de plan social masqué…
La Norvège est l'un des premiers marchés mondiaux pour la voiture électrique, et ceci est en parti dû aux énormes avantages laissés à ce type d'auto (stationnement, gratuité de certains services), mais aussi aux aides conséquentes à l'achat. Le gouvernement souhaite toutefois les réduire.
Les premiers exemplaires de Tesla Model 3 ont déjà été livrés aux Etats-Unis. Ce n'est pas pour autant que nous pourrions penser que le marché de l'occasion allait déjà accueillir la berline compacte. C'est pourtant chose faite, avec une toute première Model 3 en occasion récente. Le prix est à la hauteur de la demande.
Le président russe a été interrogé sur le véhicule électrique lors d'un forum sur l'énergie à Moscou, et le charismatique leader politique soviétique a répondu du tac au tac en annonçant que ça ne poserait pas de problème de conduire une Tesla Model S. Mieux encore, Vladimir Poutine explique qu'il aime les autos électriques japonaises et américaines !
Un poids lourd peut-il passer aujourd'hui à l'électrique ? Tesla y croit. La marque américaine présentera dans quelques jours son premier "truck", qui visera évidemment le marché US. Le semi-remorque a déjà été surpris sans camouflage, confirmant ainsi le design ultra futuriste.
C’est ce que l’on appelle être victime de son succès. Alors que son carnet de commande est plein à craquer, le constructeur de voitures électriques Tesla rencontre des difficultés dans la production de sa nouvelle Model 3, son premier modèle destiné au grand public.
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Douze marques ont décliné l’invitation allemande. Généralistes, marques premium ou plus confidentielles. Elles nous ont expliqué leur choix, ont évoqué les moyens de substitution mis en place et de toute évidence, aucune d’entre elles ne regrette sa décision.
La Tesla Model 3 n'est pas encore sur le marché. Disponible à la commande, les premières livraisons devraient être faites au compte-gouttes dans les prochains mois aux Etats-Unis avant d'arriver en France d'ici la fin d'année prochaine. Autant dire que les clients ont le temps. Mais les préparateurs, eux, s'affairent déjà avec une vision musclée de la berline américaine.
Comment faire pour répondre à un ordre d’évacuation des autorités en raison de l’approche d’un ouragan, lorsque l’on a un véhicule électrique ? Est-on alors condamné à subir la colère des éléments parce que l’on a dans son garage un véhicule électrique à l’autonomie insuffisante pour se sortir de la zone de danger ? Lorsque l’on roule en Tesla, cette fatalité n’existe pas et la marque peut, à distance, venir au secours de ses clients. Pas mal, mais ça pose aussi quelques questions…
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