Qu’en est-il en 2020 des habitudes prises par les flottes françaises en matière de télématique ? Comment se situent-elles par rapport à la moyenne européenne ? Quels freins demeurent ? Le Règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) contribue-t-il à rassurer les utilisateurs ? Éléments de réponses.
Louis-cyril Tharaux
Lui écrireExaminé depuis une dizaine de jours par les députés, le projet de loi de finances 2021 prévoit pour les flottes de nouveaux changements en matière de fiscalité, notamment une refonte de la Taxe sur les véhicules de société (TVS) ainsi qu’un durcissement du malus automobile, au même titre que pour les particuliers.
Le mois dernier, pour la première fois depuis mars, le marché français du véhicule d’entreprise est sorti de la zone rouge, avec quelque 9 % de hausse par rapport à septembre 2019. Une dynamique positive qui reste néanmoins fragile, la véritable reprise des ventes dépendant avant tout du contexte sanitaire à venir.
Rouler en voiture électrique, c’est une chose. Pouvoir alimenter ses batteries à tout moment en est une autre. Un enjeu crucial à l’heure où s’envolent les ventes de véhicules zéro ou à faibles émissions. Dans les années à venir, les entreprises seront amenées à équiper plus systématiquement leurs parkings de bornes de recharge. Regard sur les raisons d’investir, sur l’offre fournisseur et sur la législation.
Bien que le Mondial de Paris ne puisse servir d’écrin cette année, l’automne sera riche en découvertes. Au programme, des voitures de caractère, disponibles le plus souvent en motorisation électrique ou hybrides rechargeable, dont la mise sur le marché coïncide assez bien avec les enjeux écologiques auxquels sont confrontés les gestionnaires de flottes.
On aurait pu croire, au vu des contraintes sanitaires liées à la distanciation sociale, à une désaffection profonde du covoiturage et de l’autopartage d’entreprise suite à la première vague de Covid-19. Or, la reprise aurait montré au contraire un engouement réitéré voire plus fort pour ces solutions de mobilité alternatives.
De la Renault Clio au Renault Grand Scénic, en passant par le Peugeot 3008 et la Toyota Yaris, du Citroën Berlingo au Mercedes Vito, par-delà le Ford Transit et le Fiat Ducato, voici un tour d’horizon des 20 voitures et utilitaires préférés des flottes depuis le début 2020.
Les solutions connectées occupent en France une place de plus en plus importante au sein des entreprises, des organismes publics ou des collectivités territoriales désirant optimiser la gestion et les coûts de leur flotte automobile. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les spécialistes de ces technologies assurent être sur le pont, pour rassurer et conseiller, mais parfois aussi pour inaugurer des fonctionnalités logicielles adaptées, selon eux, à la reprise.
Les longues semaines de confinement décidées par l’État pour freiner l’épidémie de Covid-19 ont assurément plombé les ventes aux flottes automobiles au cours du premier semestre. Néanmoins, les résultats de juin laissent apparaître des signes de reprise, et certaines motorisations ne se sont jamais aussi bien portées.
Comment les grandes flottes privées et publiques ont-elles vécu le confinement et comment adaptent-elles leur stratégie au contexte ? Illustration à travers deux témoignages. D’un côté, Hichem Bardi, Directeur Fleet & Logistique d’ENGIE Solutions. De l’autre, Vanessa Rousseau, Cheffe du parc matériel de Caen la mer. Ils se confient sur la façon dont leurs véhicules professionnels ont été gérés durant le confinement et depuis la reprise.