Grande absente du dernier salon de Genève le mois dernier, la voiture autonome ne semble plus si inéluctable, reportée à 2050 voire aux calendes grecques. Au-delà des doutes sur sa faisabilité, ce sont ses effets indésirables qui inquiètent experts et politiques.
Jean Savary
Lui écrireDonner de l'argent à des gens assez pauvres pour qu'ils échangent leurs vieilles voitures contre de plus récentes, ça se défend. Mais mettre ces vieilles voitures à la casse plutôt que les donner à de très pauvres, c'est idiot.
Il ne s'agit plus de savoir si la voiture électrique est viable ou utopique : nous y allons et à toute vitesse. Dans cette course, les premiers partis - les constructeurs français - seront-ils les derniers arrivés ? Au delà de Renault et PSA se joue rien moins que de l'avenir industriel de l'Europe
Un tiers de voitures en moins en quinze ans, des moteurs toujours plus propres et pourtant, Paris se plaint toujours de mal respirer. De deux choses l'une, soit le parisien est hypocondriaque, soit la mairie de Paris s'est trompée de cible.
Les sans permis auraient bien plus d'accidents que les "avec permis" et cela justifie que désormais, on les traque. En réalité, il y a énormément de bonnes raisons de leur faire la chasse, mais la sécurité routière n'en est pas une.
On voit mal ce qui pourrait encore sauver le 80 km/h, honni par les conducteurs, lâché par les politiques et plus guère respecté faute de radars en état de marche. Vous êtes content ? Moi, oui, un peu, je ne sais pas…
En ces temps incertains, faut-il réparer ou remplacer les radars fixes ? Détestés et vulnérables, ont-ils encore un avenir en dehors des villes ? La réponse est dans la question… Et aussi dans l'avènement du contrôle mobile.
Puisque les gilets jaunes sont trop accaparés par leur référendum - ou leur révolution - pour se préoccuper encore d'automobile et de carburant, on va peut-être pouvoir en reparler sereinement. Et essayer de trouver quelques solutions.
Si Carlos Ghosn croupit en prison, ce n'est par respect de la tradition judiciaire nippone. Ce que paye le patron superstar, c'est d'abord la tutelle de l'Etat français sur Nissan, devenue insupportable pour les Japonais. Pourquoi Emmanuel Macron n'intervient-il pas pour exiger sa libération ? Parce qu'en pleine révolte sociale, on ne prend pas le parti d'un patron riche soupçonné de fraude...
"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde". La phrase de Camus s'applique parfaitement à la révolte des Gilets jaunes. Il faut cesser de qualifier "d'écologique" la taxation du gazole. Elle ne l'est pas, elle est même son contraire et elle insulte la véritable écologie.