Après un mois d’avril 2022 déjà en forte hausse, les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) concernant le mois de mai sont à nouveau alarmantes. 293 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine, soit 77 de plus qu’en mai 2021, et 50 de plus qu’en mai 2019, année de référence pour l’institution.
Les radars, ça eut marché, et même très bien, mais ça ne marche plus : la mortalité routière ne diminue plus depuis dix ans. Avant de chercher une autre solution, il faut comprendre de quoi et pourquoi nous mourrons sur la route.
Alors que quatre agents chargés de l'entretien des routes ont trouvé la mort depuis le début de l'année, les pouvoirs publics lancent une campagne de sensibilisation des automobilistes à la veille des grands départs. Au programme notamment, une vidéo-choc qui donne une idée des risques encourus sur les zones d'intervention.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie les chiffres définitifs de l’accidentalité routière en 2021. Bilan : la mortalité demeure sous le seuil des 3000 décès mais révèle des disparités selon les catégories d’usagers.
A travers son grand baromètre annuel, la Fondation Vinci Autoroutes dresse un panorama peu reluisant de nos habitudes de conduite.
Auto-boulot-bobo: alors que la route représente le premier facteur de risque au travail, une étude IFOP pour MMA montre que 82% des salariés adoptent encore une conduite à risque.
Elle devient obligatoire dans tous les modèles neufs. Mais on a beau chercher en quoi elle entravait nos libertés, on n'a pas trouvé. Du coup, nous nous sommes demandé qu'elle était réellement son utilité, mais on n'a pas trouvé non plus. La boîte noire : une techno inutile pour tous, sauf pour les assureurs.
Les premiers exemplaires des Alpine de gendarmerie se déploient ces jours-ci au bord des routes.
Jusqu’ici assez discret sur la question, le ministère de l’Intérieur vient de dévoiler les chiffres des verbalisations concernant les excès de vitesse de moins de 10 km/h. Avec près de 6 PV sur 10 dressés pour des dépassements inférieurs à 5 km/h de la vitesse autorisée, la politique de répression pose question.
Une nouvelle application permet de mesurer instantanément la vitesse d’un véhicule puis de l’enregistrer sur son smartphone. Pensé comme un « outil pédagogique », Speedcam est déjà considéré comme un outil de délation par les automobilistes britanniques.
Rechercher par sous-rubrique dans Pratique