Il était prévu pour être mis au repos et, effectivement, il est resté tranquille le matin, lorsque la piste était de nouveau mouillée. Les essais d'après Grand Prix, ce lundi, ne devaient plus intéressés un Nicky Hayden qui avait lourdement chuté la veille, peu avant l'arrivée, et alors qu'il évoluait à une belle quatrième place.
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Si Jean Philippe Weber s'exprime ainsi au nom de Michelin au lendemain d'un Grand Prix national qui a tourné à la douche froide, au sens propre comme au figuré, ce n'est pas parce qu'il a pris un coup au moral. Non, c'est plutôt ainsi qu'il qualifie la nature des gommes livrées à ses clients.
C'est exactement au troisième tour avant l'arrivée que le Champion du Monde a fait les frais du temps désastreux qui régnait sur la France hier. Comme vous le disait mon compère André, c'est sur un freinage que l'américain a perdu le contrôle de sa machine.
Ce n'était pas le 14 juillet, mais pourtant on a eu droit à un feu d'artifice aux airs de fête nationale pendant le déroulement de la première partie de ce mémorable Grand Prix de France. Randy De Puniet et Sylvain Guintoli ont battu la mesure et étonné leur monde en donnant une prestation qui a bluffé les observateurs.
Cette entame de saison impose un fait statistique qui consacre une actuelle domination australienne dans le milieu des Grand Prix. Force est de constater en effet que sur les six dernières épreuves, y compris le dernier rendez vous de l'exercice 2006, cinq ont été enlevées par des « Aussies ».
De l'ombre à la lumière, il n'y a qu'un jet de pierre comme dit la chanson, et ce n'est pas à Randy qu'il faut la chanter. Lui, il connaît la musique, et dans ce monde de compétition exacerbée, il prend d'abord les devants de ce qui l'attend chez Kawa, avant d'analyser sa course : "Je suis si déçu et je m'excuse auprès de mon équipe, de Kawasaki et de Bridgestone qui avaient fourni un travail extraordinaire.
Hervé Poncharal, comme très souvent, a donné dans le ton juste au moment de faire le bilan de cet épique Grand Prix de France, qui restera dans les mémoires :"C'est un super week-end pour Dunlop Yamaha Tech 3, pour la France, et pour le public !
C'est un véritable cauchemar que vit actuellement Loris Capirossi. Jusque là baigné dans un team Ducati où il avait pris l'habitude de dominer tous ses équipiers depuis le début de l'aventure du blason de Borgo Panigale en Moto GP, voilà qu'il est mis sous l'éteignoir depuis l'entame de cette saison par un jeune binôme qui collectionne les victoires et mène le championnat.
Bravant les conditions difficiles de ce Grand Prix de France, le Champion du Monde en titre espérait bien se refaire une petite santé en terres sarthoises, menant avec conviction sa RC212V jusque là rétive à une probante quatrième position.
Ce n'est pas la première fois dans la saison que Valentino s'ouvre ainsi sur son manufacturier de toujours, mais il semblerait bien que cette fois la remarque se fasse un peu plus instante, si ce n'est même, peut être, incisive.